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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

 

Une réponse très claire à écouter ici.

 

Mélenchon illustre à merveille la situation dans notre secteur. Les socialistes désignent à 98% Madame Ehrel, soutien inconditionnelle de Hollande/Valls et aujourd'hui ralliée au candidat de droite et du centre M. Macron. Comme clarté et carabistouille on ne peut guère faire mieux !

https://www.youtube.com/watch?v=tQIsWprmxDA

 

Le compte rendu de Ouest France, pour une fois assez complet et qui donne la référence de la vidéo !

http://www.ouest-france.fr/politique/jean-luc-melenchon/presidentielle-melenchon-hamon-entre-eux-et-nous-choisissez-4773587

 

Présidentielle. Mélenchon à Hamon : « entre eux et nous, choisissez »

 

Le candidat de « La France insoumise », Jean-Luc Mélenchon, somme ce mercredi Benoît Hamon de choisir entre la vague « dégagiste » et le « sauvetage de l’ancien monde », trois jours après la main tendue par le candidat socialiste à l’élection présidentielle à la « gauche de la gauche » et aux écologistes.

« Je dis à Benoît Hamon en toute sympathie : maintenant il faut choisir », déclare Jean-Luc Mélenchon, le co-fondateur du Parti de Gauche dans une vidéo de dix minutes diffusée sur sa chaîne YouTube.

« Vous avez une vague qui est en mouvement. Alors adossez-vous à elle. Faites-vous porter par elle », ajoute-t-il. « Choisissez. Entre eux et nous, choisissez. Entre la vague dégagiste et le sauvetage de l’ancien monde, choisissez. »

 

La victoire de Benoît Hamon dimanche à la primaire du PS a consacré l’aile gauche et conforté le mouvement des « frondeurs », critiques de l’orientation économique prise au cours du quinquennat de François Hollande.

Le plus dur commence pour Hamon

À 49 ans, le député des Yvelines doit désormais œuvrer au rassemblement des différentes factions du PS et la tâche s’annonce délicate tant sa marge de manœuvre est limitée.

Signe de l’ampleur du défi, l’aile droite du parti a revendiqué mardi un droit de retrait de la campagne, évoquant un « cas de conscience inédit » et estimant que les conditions de soutien à Benoît Hamon n’étaient pas réunies.

Le pôle des réformateurs du PS explique notamment ne pas se reconnaître dans sa critique en règle du quinquennat et lui reproche sa main tendue à Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot (Europe Écologie-Les-Verts) à qui il a proposé dimanche soir de construire une « majorité gouvernementale ».

« Rien de tout ça n’est sérieux ! »

De l’autre côté de l’échiquier de la gauche, l’exercice d’équilibriste auquel est contraint Benoît Hamon peine, pour l’instant, à convaincre.

« Ce n’est pas possible que vous nous demandiez de former une majorité parlementaire gouvernementale cohérente […] en mélangeant des gens qui veulent tourner la page, comme nous, avec des gens qui sont responsables de ce qu’il y a sur la page, comme c’est le cas des députés que vous avez l’intention d’investir pour la prochaine élection », dit Jean-Luc Mélenchon.

« Car nous allons retrouver des gens dont je vous demande comment nous faisons pour ensuite former une majorité avec eux puisque nous les avons combattus pendant des années », ajoute-t-il. « Rien de tout ça n’est sérieux ! On ne peut pas gouverner un grand pays avec des équipes de bric et de broc, les uns qui ont été contre les autres pendant des années, tout soudain se retrouvant et s’embrassant sur la bouche. »

« De ce genre d’équipage, nous ne ferons jamais partie »

« C’est mon point de vue », conclut le co-fondateur du Parti de Gauche. « Vous l’aurez entendu, cher Benoît Hamon, et moi j’entendrai la réponse que vous me donnerez samedi, en fonction du fait que vous aurez ou non investi ces personnes qui n’ont rien à faire dans la majorité parlementaire que vous nous proposez de composer avec vous. En tout cas, nous, de ce genre d’équipage, nous ne ferons jamais partie. »

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