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L'Humanité lannionnaise. Lannion et Tregor

hamon

Lettre aux "socialistes" d'une inconnue

28 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Parti Socialiste, #Mélenchon, #Lannion, #Hamon

Cher Parti Socialiste

Comme prévu, tu as explosé en vol au premier tour. Valls dit que ton représentant avait « un programme d'extrême-gauche », mais les gens de gauche (pas Valls, donc) savent que tu t'es suicidé plusieurs fois depuis 2012.
Pourtant tu a fait comme au Etats-Unis cet automne (ah qu'ils sont débiles ces amerloques hein!) : barrage à une véritable alternative de gauche. C'est vraiment ballot parce qu'on l'avait, notre opportunité pour tenter - je dis bien « tenter » - un vrai changement de paradigme politique. Et il nous manquait moins que le score lamentable de ton représentant pour arriver en finale.

C'est donc que le vrai changement de paradigme politique, tu ne le veux pas. C'est pas un scoop, c'est juste une preuve.

Tu nous laisses maintenant le choix entre prendre le risque de laisser arriver le fascisme au pouvoir, en se sachant entourés de gens qui dans ce cas en prendraient dans la face encore plus que nous-même, ou se donner un sursis en… votant pour ce qui l'alimente.
Non parce que tu n'es pas débile, tu sais parfaitement que la vraie source du fascisme est là : l'ultra-libéralisme avec ses élites qui se gavent pendant que les petites gens crèvent de trop bosser, de ne pas assez bosser, de ne pas se soigner, de ne plus espérer… et la vilaine méchante qui leur susurre « c'est-la-faute-aux-bougnoules »

Le crime parfait en somme.

Donc merci PS, on va continuer, c'est cool, jusqu'à l'explosion sociale qui forcément arrivera, sous une forme ou sous une autre, aucune n'étant celle qu'on aurait souhaité pour nos descendances.

Cécile

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Axel Kahn, autocritique et vers J.L. Mélenchon

14 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Mélenchon, #Hamon, #Axel Kahn, #Election présidentielle 2017

https://www.facebook.com/axel.kahn2?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

 
 
· 2 h ·

AUTOCRITIQUE.

Ma qualité d'ancien membre du PCF, de l'âge de 16 ans à celui de 33 ans, m'a familiarisé avec l'autocritique. C'est le moment de me servir de cette familiarité, je vais en avoir besoin. Dans mes prévisions politiques des dernières années, j'avais en effet presque tout faux. Pas tout, cependant.

Commençons par le moins mauvais.

...

Il y a quatre ans que je pense que FH n'a aucune chance de faire un second mandat, et qu'aucun socialiste ne peut lui succéder. Ça, ça va.

Je pronostic aussi depuis quatre ans que MLP sera au second tour de la présidentielle de 2017 avec 25 % des voix. Elle pourrait peut-être ne pas y être et devrait faire moins de 25% des suffrages. La cause en est double. Sa campagne n'est pas bonne, JLM lui reprend des voix populaires venant de la gauche.

Je pensais que la droite républicaine avait toutes les raisons de gagner les élections. Elle devrait les perdre. Une cause unique, Fillon.

Dès les premières velléités de Macron, j'ai pensé qu'il irait jusqu'au bout, qu'il ne s'effacerait pas devant FH et qu'il avait une carte à jouer. Je ne voyais alors pas aussi haut mais le déclarai fragile. Pas trop mal.

Je ne voyais pas, il y a encore un mois, Mélenchon au dessus de 11-14% des suffrages. Or, IL POURRAIT GAGNER ! Incroyable mais vrai. Il gagne au second tour contre tous ses adversaires sauf Macron, selon les sondages actuels. Il est cependant l'adversaire le plus dangereux de Macron (47 / 53%).

Je pensais que la victoire de la gauche était impossible en 2017. Or CETTE VICTOIRE EST DÉSORMAIS POSSIBLE, divine surprise pour bien des électeurs de gauche, et cela accroît la dynamique qui porte JLM.

J'ai été si mauvais que je me garderai bien de prédire les deux finalistes, deux du quatuor de tête actuel, on ne sait lesquels. Si MLP est l'une d'entre eux, son adversaire sera élu. Elle n'est pas assez bonne pour gagner. Fillon serait battu par tout autre adversaire. Un duel EM - JLM serait le plus serré, comme discuté plus haut.

Là où je n'ai pas été "misérable" en revanche, c'est de soutenir que des pans entiers de la population étaient en sécession des politiques habituelles, libérales, pro-Union Européenne, +/- austéritaires. J'avais théorisé aussi que JLM avait comme perspective, comme mission historique, d'arracher à MLP une partie des voix populaires jadis de gauche qui s'étaient portées sur elle. Cependant, je ne croyais pas qu'il le réussirait, malgré son talent. Or, si JLM devient le futur Président, c'est qu'il aura en partie réussi. Le siphonnage des voix de BH, accéléré par la dynamique du vote utile, seul n'y suffirait pas. Une bonne chose pour notre pays. Quitte à taxer les électeurs de "populistes", autant que ce soit un populisme humaniste et généreux.

Voilà, je couvre mes cheveux de cendre et fait amende honorable auprès de toutes et de tous mes ami(e)s.

Axel, contrit.

 

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Comparez les programmes, mieux qu'avec Ouest France!

13 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Mélenchon, #Présidentielle 2017, #Fillon, #Macron, #Lannion, #Hamon, #Le Pen, #CCCP Lannion

Cliquez:


http://comparateur-programme.fr/

 

 

Bienvenue sur le comparateur de programmes de la France Insoumise !

Ce site a été réalisé par des membres du Discord Insoumis. C'est une initiative citoyenne qui n'a aucun lien direct avec l'équipe de campagne officielle de Jean-Luc Mélenchon.

Le but de ce comparateur est avant tout d'aider nos concitoyens à s'informer sur le programme de la France Insoumise, l'Avenir en commun, mais aussi de leur permettre de le comparer à celui d'autres candidats. Nous sommes conscients que tous les candidats à la présidentielle ne sont pas présents et le regrettons sincèrement, mais notre petit effectif ne nous permettait malheureusement pas de traiter les programmes des 11 candidats à la présidentielle dans le peu de temps qui nous était imparti.

Si vous êtes curieux du programme des candidats manquants vous pourrez les trouver dans cette liste :

Étant une équipe de militants de la France Insoumise, notre regard sur les programmes ne peut être complètement neutre. Néanmoins, nous nous sommes efforcés d'être le plus impartial possible en réalisant ce comparatif pour laisser à chacun l'occasion de se forger sa propre opinion.

Pour chaque thème que nous comparons, nous avons rédigé un résumé qui nous semblait refléter aussi explicitement que possible ce que chaque programme proposait. Chacun de ces résumés est accompagné d'un extrait de la source sur laquelle nous nous sommes basés. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le bouton . Vous y trouverez également un lien menant à la source en question.

Un formulaire de contact est à votre disposition si vous avez des remarques (pertinentes, constructives et polies) à nous adresser.

Consulter le programme de la France Insoumise:

https://laec.fr/sommaire

 

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Piketty pour Mélenchon au 2° tour! Et dénonce l'incompétence de Macron

13 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Mélenchon, #Macron, #Hamon, #Election présidentielle 2017, #Piketty, #Lannion

Ils y viennent!
L’économiste Piketty voterait plutôt pour Mélenchon que pour Macron au second tour

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/12/l-economiste-piketty-voterait-plutot-melenchon-que-macron-au-second-tour_5110434_4854003.html

Soutien de Benoît Hamon, l’auteur du « Capital au XXe siècle » accorderait son « soutien vigilant » au candidat de La France insoumise.

L’économiste Thomas Piketty a expliqué, mercredi 12 avril, qu’en cas de non-qualification du candidat socialiste à la présidentielle pour le second tour, il préférerait voter pour Jean-Luc Mélenchon plutôt que pour Emmanuel Macron, jugeant ce dernier « coresponsable » du « désastre économique du quinquennat ».

Invité de « L’Epreuve de vérité » sur Public Sénat, émission en partenariat avec l’Agence France-Presse et Radio Classique, l’auteur du Capital au XXIe siècle a néanmoins précisé que son soutien au chef de file de La France insoumise serait alors « vigilant ». Une vigilance qui porterait sur les propositions européennes de M. Mélenchon.

« Il y a besoin de préciser le plan A », a fait valoir M. Piketty, en référence à la volonté de l’eurodéputé de renégocier les traités européens, qui en cas d’échec se transformerait en « plan B » avec la sortie de l’euro et de l’Union européenne.

Macron veut faire croire qu'il n'est pas responsable du désastre "Hollande"

Quant à Emmanuel Macron, « le truc tout à fait étonnant, c’est que bien qu’il ait été sans doute premier responsable, après François Hollande, du désastre économique de ce quinquennat, il arrive à faire croire qu’il n’y est pour rien », a jugé l’économiste. Et d’assener : « Quelqu’un qui a planté l’économie française pendant cinq ans, ça n’augure pas de très bonnes choses pour la suite. »
 

 


 

 

 

 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/12/l-economiste-piketty-voterait-plutot-melenchon-que-macron-au-second-tour_5110434_4854003.html#yOws8bvYryoeDDXX.99

 

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La dynamique est du côté de Mélenchon pour Roger Martelli

11 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Mélenchon, #France Insoumise, #Communiste, #Election présidentielle 2017, #Hamon, #Martelli, #Analyse Politique, #Le Pen, #Macron, #Fillon, #Lannion

Jusqu’à ce jour, les péripéties de l’élection présidentielle auront déjoué tous les pronostics. Ce signe de crise politique intense peut-il ouvrir sur de nouveaux enfermements ou sur une nouvelle espérance ? Les deux prochaines semaines seront cruciales.

http://www.regards.fr/qui-veut-la-peau-de-roger-martelli/article/presidentielle-2017-l-election-de-toutes-les-surprises

Dans un article précédent, nous avions évoqué le constat d’une crise politique. Il n’est pas infirmé par les derniers sondages [1]. Pour l’instant, deux tiers des individus interrogés se disent certains d’aller voter (l’abstention, le 22 avril 2012 était de 20,5%). Et sur ceux qui affirment qu’ils iront sûrement voter, moins des deux tiers considèrent que leur choix est définitif. Ajoutons que près de 40% (Ipsos) disent que leur choix de tel ou tel candidat ne se fait pas par adhésion, mais par défaut.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la dispersion des intentions de vote soit toujours aussi grande. Aucun candidat retenu par les sondés ne dépasse le quart des suffrages exprimés. Extrême droite, droite "classique", centre et gauche se partagent l’électorat de façon presqu’équivalente.

Le Pen plafonne, Macron sur un fil

Avec les prudences qui s’imposent, on notera que la progression de Marine Le Pen semble pour l’instant enrayée. Le noyau de son électorat est certes solide et motivé, mais les digues qui limitent son expansion se révèlent encore solides. Son atout maître est la faiblesse relative de son concurrent de droite qu’elle devance encore largement. Or la situation de François Fillon est moins fragile que ne le laissaient prévoir ses déboires judiciaires et médiatiques. Lui aussi dispose d’un socle électoral solide (75% sont sûr de leur vote selon Ipsos) d’électeurs plutôt âgés et donc a priori plus enclins que d’autres à aller voter. Par ailleurs, une partie des sympathisants de la droite et du centre tentés par Emmanuel Macron semblent revenir à un positionnement plus affirmé vers la droite qui était leur point d’ancrage.

Emmanuel Macron est de ce fait dans une situation étrange. Dans un contexte incertain, il reste le candidat "attrape-tout" par excellence, ses soutiens allant de la gauche officiellement la plus déterminée à la bonne vieille droite libérale. Au coude-à-coude avec Marine Le Pen, il continue de bénéficier de la présomption d’un "vote utile" contre elle, dans la perspective du second tour. Mais l’exercice d’équilibre qu’appelle le "ni droite ni gauche" est délicat. L’approximation de ses propos et de son image conduit ainsi une partie de ses soutiens premiers à revenir vers un vote plus "naturel", à gauche comme à droite. Quand elle est en dynamique, la position au centre peut être porteuse… faute de mieux. Sans cette dynamique, elle est menacée sur sa droite comme sur sa gauche.

L’évolution la plus spectaculaire se situe à gauche. On a un temps brodé sur l’hypothèse d’une candidature unique rassemblant les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, de Benoît Hamon et de Yannick Jadot. Manifestement, l’opinion de gauche a tranché ce débat théorique, qui occultait bien des questions souterraines de leadership.

Hamon progressivement fragilisé

Dans les sondages les plus récents, Benoît Hamon est reporté vers le niveau très modeste qui lui avait été pronostiqué, quand se préparait la primaire socialiste de janvier. Avant cette primaire, il était évident que le candidat socialiste désigné, quel qu’il soit, se retrouverait coincé entre la gauche affirmée qu’incarnait Jean-Luc Mélenchon et la tentation du vote utile vers le centre que portait Emmanuel Macron. En mobilisant un peu plus de deux millions de votants au second tour, ce qui était partout présenté comme la "primaire de la gauche" a toutefois donné une certaine légitimité à celui qui en est sorti vainqueur. Benoît Hamon s’est prévalu aussitôt de son résultat pour affirmer qu’il était désormais le cœur d’une option de gauche, bien à gauche… mais pas trop. Et il est vrai que les premiers sondages post-primaires ont conforté son propos, de façon étonnamment forte.

Sur la durée, il lui a été toutefois trop difficile de sortir de l’entre-deux auquel il était dès le départ condamné. Un gauchissement exagéré de sa campagne ne pouvait que porter vers Emmanuel Macron les tenants les plus déterminés des choix gouvernementaux "sociaux-libéraux". Un recentrage trop poussé légitimait au contraire le choix d’un Jean-Luc Mélenchon arcbouté sur l’exigence de coupure franche avec l’ère Hollande-Valls. Pour se sortir de la nasse, Benoît Hamon a choisi de s’identifier à une mesure forte mais controversée (le revenu universel). Or aucune mesure particulière, a fortiori si elle n’est pas rassembleuse, ne peut compenser la fragilité d’une posture liée au fait que la primaire de janvier a fait de lui le candidat d’un parti associé à la débâcle du hollandisme au pouvoir. Frondeur, certes, mais officiellement investi par les socialistes…

La fin du PS mitterrandien était prévisible depuis quelque temps. Elle est désormais actée. Benoît Hamon pourrait bien en payer les frais électoraux, comme Gaston Defferre le fit en 1969… avant que François Mitterrand ne mette la main sur un PS hors-jeu.

La dynamique est pour Mélenchon

À ce jour, la dynamique électorale est passée ailleurs. Elle se situe franchement à gauche, et au bénéfice d’un Jean-Luc Mélenchon qui a fait un bond impressionnant dans les sondages. Il bénéficie d’un incontestable talent qui, loin du trublion attendu du "bruit et de la fureur", a révélé en fait un tribun sans nul doute percutant, mais surtout un argumentateur inlassable d’un projet soigneusement mûri et méthodiquement diffusé, en images et en sons, tout autant qu’en mots. Usant des moyens modernes de communication, loin des approximations rhétoriques des populistes de la droite extrême, "JLM" sait marier l’affect des symboles et la rationalité des mots. On aime plus ou moins sa mélodie ou son style, on se reconnaît ou pas dans certaines de ses propositions, mais on ne peut que convenir de la force de son discours.

Celui qui fut en 2012 le porte-parole du Front de gauche a su faire preuve d’un sens prononcé de l’initiative. Alors que le Front de gauche battait de l’aile depuis quelque temps, tandis que s’épaississaient les confusions entourant la primaire socialiste – le PCF lui-même laissait au départ entendre qu’il pourrait y participer – il décida de prendre les devants, sans l’aval de ses partenaires d’hier. Le cadre unitaire de 2012 étant en sommeil, il se dota d’un outil de campagne, la France insoumise, sous la forme d’une structure de mobilisation hors parti (y compris le sien), structurée autour de groupes locaux de soutien.

En même temps, il a veillé à ce que la cohérence de son projet, en principe venue "du bas", s’inscrive pour l’essentiel dans la continuité du programme élaboré collectivement en 2012. Entre L’Avenir en commun de la France insoumise et L’Humain d’abord du Front de gauche, les différences réelles n’ont dressé aucune muraille infranchissable. Les débuts ont été hésitants, puis un rythme de croisière a été atteint dès le mois de juin 2016, que seuls les résultats de la primaire ont perturbé pendant quelques semaines. Depuis une dizaine de jours, la dynamique est passée franchement du côté du leader de la France insoumise, propulsé désormais aux tout premiers rangs, au détriment d’un Benoît Hamon à la recherche d’un nouveau souffle.

La gauche de gauche n’a pas disparu

L’affaire, pour Mélenchon, n’est certes pas définitivement réglée. Une intention déclarée n’est pas une prédiction de vote. En outre, les progressions les plus nettes s’observent dans des secteurs de l’opinion (jeunes et ouvriers) qui, en règle générale, ne connaissent pas les propensions au vote les plus fortes. Mais, en tout cas, une donnée massive s’observe dans tous les sondages : JLM est d’ores et déjà le candidat qui fait mouche dans la part de l’électorat attachée à la gauche et à ses valeurs. Il progresse aussi bien dans son électorat précédent de 2012 que dans celui de François Hollande. Il mord sur les intentions de vote jusqu’alors portées sur Hamon, mais aussi sur celles qui choisissaient Macron, érodant ainsi l’effet de "vote utile" dont bénéficie l’ancien locataire de Bercy. Désormais, le vote utile porte les regards vers Mélenchon. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’idée s’installe que, pour battre la droite, la solution n’est peut-être pas dans un ratissage porté vers le centre, mais dans la mobilisation du peuple de gauche, en activant ses valeurs fondatrices au lieu de les émousser.

Contrairement à ce qui se dit parfois, dans un pays comme la France la gauche de gauche, que le PCF a politiquement incarnée pendant plusieurs décennies, n’a pas disparu en même temps que le vote communiste déclinait. Selon les circonstances et le type d’élection, cette part de l’espace politique a pu mobiliser jusqu’à un bon cinquième des suffrages. Dans des moments particuliers, comme au moment de la campagne référendaire européenne de 2005, elle a su même imposer sa marque, impulsant alors un Non de gauche expansif, nourrissant le rejet du texte constitutionnel. Mais si cette gauche n’a jamais disparu, elle a pu être à la fois somnolente dans ses effets sur l’opinion et dispersée dans ses formes d’expression.

Alors que les défauts congénitaux du Front de gauche l’empêchaient de stimuler suffisamment la gauche combative, Jean-Luc Mélenchon a su user du moment présidentiel pour relancer une dynamique. Si elle se poursuit et s’amplifie, il est évident que s’ouvre une nouvelle page de la gauche française et peut-être de la vie politique elle-même. Dans tous les cas de figure, rien ne devrait être comme avant. Le PS, on l’a dit, est au bout de l’aventure mitterrandienne qui l’avait porté au pouvoir et qui avait précipité le PC dans un déclin électoral continu. Pour des raisons certes différentes, les deux protagonistes de la gauche du XXe siècle ont ainsi en commun d’être affaiblis cruellement.

La clé est dans l’ampleur du vote Mélenchon

Qu’est-ce qui sortira des tourbillons électoraux et de leurs surprises successives ? L’expérience d’Emmanuel Macron et les choix de Manuel Valls devraient, sous une forme ou sous une autre, accélérer l’émergence d’un démocratisme à l’américaine ou à l’italienne. Ce qui est beaucoup plus en pointillés est la possibilité d’un nouveau pôle social-démocrate, que Benoît Hamon rêvait de constituer, à l’instar de son homologue britannique Jeremy Corbyn. Il est théoriquement toujours envisageable, mais son opportunité pratique sera sans nul doute affectée par le résultat du 23 avril.

Reste la gauche de la gauche. Redonnera-t-elle le ton à toute la gauche, comme elle le fit dans le passé ? Redeviendra-t-elle une force pleinement populaire ? Attirera-t-elle dans sa direction tout ce qui exprime aujourd’hui une exigence d’égalité, de citoyenneté et de solidarité ? Le Front de gauche en a rêvé, mais pour l’instant, c’est une candidature à la fois en continuité avec l’expérience antérieure et en rupture avec elle qui est en passe d’aller dans ce sens.

De ce qu’il conviendra de faire par la suite, de l’avenir de la France insoumise et de ceux qui n’y sont pas tout en soutenant Mélenchon, il sera bien temps de discuter… Après. Dans l’immédiat, la clé est dans l’ampleur du vote Mélenchon… et dans celui de la tentation centriste. L’élément le plus perturbant, le mieux à même de redéfinir les lignes du clivage politique et d’obliger à une recomposition globale des liens entre la critique sociale et la gauche politique se trouvera principalement dans le niveau atteint par Jean-Luc Mélenchon. La position du curseur à gauche ne se mesurera pas à son seul score. Mais celui-là sera le plus scruté. Le 23 avril au soir, bien sûr. Et pourquoi pas le 7 mai ?

Notes

[1] Les données utilisées ici s’appuient sur les récentes études d’Ipsos-Cevipof et de BVA.

 

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Hamon appellera à voter Mélenchon! Autant le faire au 1° tour!

10 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #France Insoumise, #Hamon, #Mélenchon, #Election présidentielle 2017

Benoît Hamon appellera à voter Jean-Luc Mélenchon s’il perd au premier tour

Dans l’émission « On n’est pas couché », le candidat socialiste à l’élection présidentielle a assuré qu’il choisirait Jean-Luc Mélenchon en cas de défaite au premier tour.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/09/benoit-hamon-appellera-a-voter-jean-luc-melenchon-s-il-perd-au-premier-tour_5108409_4854003.html#h4k9yCaVsB70Um88.99

 

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Axel KAHN "je cesse de soutenir Benoit Hamon!"

9 Avril 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Hamon, #Election présidentielle 2017

Déclaration d'Axel Khan sur Facebook le 7 avril vers 17 heures

"Je suis sincèrement désolé mais la franchise m'oblige à le dire. Ceux qui me connaissent s'en doutent. Beaucoup seront tristes, voire indignés.

Dans la grande crise internationale qui s'annonce peut-être, et en tout cas dans la période pleine d'incertitudes et de menaces qui s'ouvre, je condamne le blanc seing donné par François Hollande et Angela Merkel à la frappe unilatérale de Donald Trump contre les troupes régulières syriennes. Certes, je suis totalement horrifié par l'attaque au gaz sarin à Idlib, révolté par la vision de tant d'enfants morts. Cependant, le conseil de sécurité allait se mettre d'accord sur le déclenchement d'une enquête pour établir les responsabilités et, je l'ai dit, j'aurais soutenu des pressions et menaces, même hors ONU mais multilatérale, pour que rien ne l'entrave, du côté des troupes d'Assad comme de celles des rebelles et djihadistes. Ces responsabilités ne sont pas établies formellement. Les coupables devront être châtiés. La certitude américaine ne saurait cependant valoir démonstration, les raisons invoquées pour déclencher la seconde guerre d'Irak sont dans tous les esprits. Il était déjà question d'armes chimiques, à l'époque. Chirac était alors président. Aujourd'hui, le président Hollande non seulement appuie Trump mais il appelle de ses vœux une poursuite de l'action. Il est ainsi fidèle à la politique qu'il mène depuis cinq ans.

Parmi les candidats à l'élection prochaine, il existe une gradation des positions. Benoit Hamon est sur la ligne ultra-atlantiste de Hollande - Fabius. Emmanuel Macron est en retrait et en appelle à une décision et action internationale. Jean-Luc Mélenchon regrette que Hollande et Merkel confortent l'unilatéralisme aventuriste de Trump et aimerait que la France se tiennent à distance des guerres de l'OTAN. Fillon doit avoir une position intermédiaire entre celle de Macron et de Mélenchon.

De toutes ces positions, celle dont je suis le plus éloigné est celle de Benoit Hamon. Il est question de guerre et de paix, les choses sont trop graves pour qu'on parle ici de simple divergence d'appréciation.

La mort dans l'âme, je cesse de faire campagne en faveur de Benoit Hamon.

PS. Je ne commenterai pas les commentaires, favorables, défavorables ou follement agressifs si ce n'est pour dire que la violence des termes de certains de mes amis soutiens de Benoît Hamon me confortent bien entendu dans ma décision irrévocable de prendre du champ. Je ne mènerai aucune autre campagne.

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Vote alternatif. Mélenchon vainqueur de la "contre élection"!

31 Mars 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #France Insoumise, #Mélenchon, #Présidentielle 2017, #Macron, #Hamon, #Fillon, #Le Pen

D"après le Figaro!

Alors que le dernier baromètre Kantar-OnePoint pour Le Figaro Magazine indique une percée record de popularité pour Jean-Luc Mélenchon avec 19 points supplémentaires, une récente expérimentation reposant sur le vote alternatif lui fait gagner la présidentielle. Celle-ci, réalisée par la newsletter branchée Merci Alfred, a proposé à près 46.000 internautes, du 23 au 29 mars, de classer les candidats à l'élection présidentielle par ordre de préférence. Le premier étant celui que l'on désire le plus voir à l'Élysée. Lors du décompte final, Jean-Luc Mélenchon l'emporte avec 29.983 voix, devant Emmanuel Macron et Benoît Hamon.

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/03/31/25001-20170331ARTFIG00236-jean-luc-melenchon-vainqueur-d-une-contre-election.php

http://www.mercialfred.com/Le scrutin à vote alternatif permet à l'électeur, non pas de choisir un candidat, mais d'indiquer un ordre de préférence. Si l'un des candidats est classé premier par au moins 50% des électeurs, il est élu directement. Dans le second cas, le dernier candidat est éliminé. Lors de la simulation de la contre-élection, c'est Jacques Cheminade qui est arrivé onzième. Les voix des électeurs l'ayant mis en tête de leur classement sont alors reportées sur leur deuxième choix. À l'issue du nouveau classement, le mécanisme se répète pour le dernier et donc dixième du classement. Et ainsi de suite jusqu'à ce que l'un des candidats obtienne la majorité des suffrages, dans le cas présent, Jean-Luc Mélenchon avec 65,63%

Éviter le «vote utile»

Différentes études indiquent que le mode de scrutin altère radicalement le résultat de l'élection. François Bayrou aurait par exemple été élu à la place de Nicolas Sarkozy en 2007 avec le vote alternatif. Si les mécanismes de ce scrutin semblent favoriser un candidat plus centriste, la victoire du représentant de La France insoumise apparaît comme une surprise. Maxime Froissant, rédacteur en chef de la newsletter Merci Alfred, reconnaît que cette expérience n'est pas vraiment représentative: «Nos lecteurs traditionnels sont urbains et jeunes. Nous avons réussi à toucher bien plus large avec les relais faits par les médias, mais les 46.000 votants ne sont pas à l'image de tous les électeurs.»

 

 

 

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Hamon doit renoncer par Claude Askolovitch dans Slate

30 Mars 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Présidentielle 2017, #Mélenchon, #Hamon

http://www.slate.fr/story/142343/hamon-doit-renoncer

S’il renonçait, Hamon épargnerait au socialisme la honte d’une défaite; il pourrait plus vite se consacrer à la reconstruction du mot et du parti, travailler pour demain, tandis que Mélenchon jouirait de la lumière

Il reste une solution à Benoit Hamon, pour être un héros de la gauche; il suffirait qu’il constate de lui-même la vanité de sa candidature, et s’en aille, triomphant de sacrifice, embrasser Jean-Luc Mélenchon en son prochain meeting, lui apportant sa foi et le socialisme dans ce qu’il garde de dignité. Se désister donc, en faire une dynamique, aider Mélenchon à aller au bout de leur aventure, aussi loin que possible, et relever un mot sali par le pouvoir et ceux qui l’ont exercé.

Il n’en prend pas le chemin. Hier, Hamon communiait à Lille dans sa dignité blessée, se consolant de l’indifférence populaire en faisant fustiger les traitres. Hamon ne parlait pas de la gauche, malgré les apparences, mais parlait de lui, ou de la boutique, le parti socialiste, et se faisait du bien. Être Saint-Sébastien criblé de flèches peut sembler douloureux? C’est une réassurance narcissique.

La transhumance vallsienne confirme ce que Hamon pensait depuis si longtemps, et son amie Martine Aubry, hôtesse d’un soir, avec lui: que Valls méritait pas d’être du Parti socialiste. Ils le savaient. Ils l’avaient dit. Ils avaient raison. Raison d’avoir voulu l’exclure, c’était en 2009, raison de l’avoir contesté, inlassablement, dans son exercice du pouvoir. Valls leur offrait la confirmation de leur inimitié, et une clarification. Enfin, le PS s’épurait des agents de la trahison. Enfin entre nous, les vrais, les purs. Enfin seuls?

Le temps des illusions

 

Mais cette solitude n’intéresse personne qu’eux-même. Benoit Hamon s’illusionne s’il pense qu’elle changera son destin. Hier encore, il a proposé aux gauches, à Mélenchon, au PC, de se ranger derrière lui, puisque Valls avait trahi, puisque la droite socialiste fuyait; il n’y avait plus de raison, plus de prétexte, pour ne pas le soutenir! Mélenchon l’a envoyé paître. Il a raison, le bougre! Car enfin, s’il doit y avoir retrait d’un candidat en trop, pour la vraie gauche fasse bonne figure, pourquoi lui? Pourquoi Hamon resterait-il en lice au nom des refus communs? Parce qu’il est socialiste? Parce que sa candidature, dit Hamon, est «centrale», et donc capable, pour peu qu’on l’épaulât, d’aller au bout du chemin? Allons donc.

Hamon est étonnant. Il rompt avec la ploutocratie de son camp, mais en conserve l’insupportable orgueil. Ce qu’on lui a fait en son parti, il le reproduit. Les Valls et consors considèrent que la ligne de gauche est illégitime à représenter le socialisme, et préfèrent trahir que la cautionner? Mais Hamon considère que seul son Parti socialiste est apte à emmener les gauches, parce qu’il serait central, comprenez modéré, moins outrageusement à gauche! Hamon est à Mélenchon ce que lui est Valls -jusqu’à l’inélégance du procédé. Déchirer les engagements de la primaire, ou considérer que seul son courant mérite la lumière électorale participe d’une même conception -orgueilleuse, autocentrée, ignorante de la dignité des autres- de la politique.

Accordons à Hamon qu’il est encore immune de la griserie des campagnes, qu’il ne se prend pas pour l’homme providentiel? Etre le premier, le seul capable, celui qui mérite le sacrifice des autres? Admettons. Seul l’esprit de Parti, alors, l’anime. La supériorité intrinsèque du Parti socialiste, a fortiori épuré de fait, ce parti qu’il veut régénérer de ressourcement et d’utopie, dont il est la dernière carte à ce jour; ce PS dont il est l’enfant, qu’il n’a jamais quitté, contrairement à Mélenchon, autrefois l’un d’entre eux, peut-être le meilleur. Ce PS qui pense représenter «toutes les gauches», ainsi, depuis les années Mitterrand, depuis qu’en 1965 et en 1974, un vétéran du centre gauche, devenu socialiste lamartinien, affrontait le scrutin présidentiel au nom de tous…

Evidemment, un socialiste.

Evidemment?

La sympathie, la justice, l’honnêteté face à la réalité

Il faut grandir enfin! L’époque est révolue de la superbe rose. L’idée que spontanément, le leadership devrait revenir à un homme de Solférino est une idiotie datée; ce ne fut, d’ailleurs, pas si simple. Quand le PC, en 1969, dépêchait devant le peuple un rond kominternien autrefois apprenti pâtissier, Jacques Duclos, il taillait des croupières au socialiste Defferre, scotché à 5% contre 20 au communiste, dans une dialectique roulant joliment les R: Duclos était des Hautes-Pyrénées. Nous y sommes à nouveau. Le socialisme ne peut pas prétendre dominer si tranquillement la gauche piquante. Hamon ne fait pas le poids, en épaisseur, en dimension, en équation, face à Mélenchon. Il est de trop dans cette histoire. Il ne peut y contribuer qu’en s’oubliant. C’est ainsi. On ne parle pas ici de sondages, on se moque des sondages. On ne dit pas que c’est juste. Ça ne l’est pas sans doute, pour Hamon notamment, qui voudrait relever une idée et un parti, qui réintroduit aussi bien une tradition sociale que le parfum des utopies, sérieuses, et fait pour cela penser, parfois, à la raideur de Rocard jeune, ce techno rouge qui se présentait en 1969, outrageusement marxo-sympathique… Il fit, alors, moins de 4%.

La sympathie, la justice, l’honnêteté, ne sont rien face à la réalité. Le PS n’y est plus, et son candidat ne peut rien obtenir, sinon le pardon, et l’acceptation de son retrait. C’est ainsi. C’est vrai. Mélenchon est inflexible et le PS est démonétisé. C’est la politique du PS français qui a fait obstacle aux générosités chrétiennes de Madame Merkel; c’est le PS qui a rendu les armes idéologiques au Medef; c’est le PS qui… Ny revenons pas. Hamon s’y opposait? Sans aucun doute. C’est même pour cela qu’il a gagné la primaire, pour chasser du jeu les années Valls-Hollande… Mais de là à le choisir, lui, le socialiste, comme unique acteur de la gauche…. Un socialiste, enfin! De la même manière qu’il exigeait de Valls un soutient incongru à sa tentative, Hamon doit assumer ce qui fut fait en son nom, au nom de son parti; comprendre en tous cas que l’embellie de la primaire n’efface pas l’héritage collectif. Guy Mollet avait envoyé toute la SFIO faire la guerre en Algérie, et toute la SFIO le paya, longtemps, les réfractaires inclus; les plus purs partirent alors fonder un autre socialisme, pur celui-là: Hamon a préféré la reconquête intérieure. Bien sûr. Mais il doit admettre que son succès ne change rien, et qu’il a été, lui aussi, pollué de pouvoir et de hollandisme, cet art d’étouffer la dialectique. Il en est. Il n’est pas parti. Le PS reste ce lieu étrange, où fermentèrent la haine et la posture, les oublis, les tristesses, et cela interdit, au fond, qu’Hamon ose espérer. Il ressemble à ce chaudron du malheur, quand il voudrait parler d’avenir. Sa campagne vire, dans l’adversité, à un étalage d’aigreurs et d’attaques, contre Fillon, Macron, cet homme d’argent, Mélenchon, Valls désormais… Hamon en perd ce qui faisait son prix: pouvoir, peut-être, incarner une vie nouvelle. N’aura-t-il été que l’instrument de la vengeance populaire contre Valls et les siens? On arrive parfois au mauvais moment…

Se souvenir de la SFIO

Hamon, en s’accrochant, n’est qu’un homme de l’appareil; il maintient sa candidature pour préserver les positions, la marque, l’existence d’un parti atteint physiquement, sous Hollande, autant que moralement, dans la perte de ses fiefs. Il est là pour la famille. C’est licite. Mais c’est maladroit et, pour la Présidentielle, cela ne suffit pas. S’il renonçait, Hamon épargnerait au socialisme la honte d’une défaite; il pourrait plus vite se consacrer à la reconstruction du mot et du parti, travailler pour demain, tandis que Mélenchon jouirait de la lumière; il s’abriterait derrière le vieux guerrier pour retravailler la matière politique; il s’investirait dans les législatives, cette catastrophe annoncée. Il servirait mieux sa cause qu’en se proclamant le rassembleur d’une gauche qui n’en a que faire. Il y a bien longtemps, vers 1962, les socialistes de la SFIO qui n’était qu’une formation vermoulue, dénigrée, épuisée d’avoir trop trahi, acceptèrent la disgrâce et entreprirent de discuter et d’agir avec le PC, ce frère ennemi communiste ancré dans ses certitudes, son lien avec l’URSS et sa dénonciation du capitalisme prospère des années soixante. Le PC était fort et la SFIO minuscule. Il fallait le faire. Cela n’avait rien de naturel ni d’évident.

On en est, aujourd’hui, au même point, politiquement. Le PS sort de Hollande sans unité, ni âme, ni doctrine, ni musique. Il peut glaner quelques forces en renonçant à la puissance, un moment. Ces socialistes qui plient ou plieront le genou devant Macron sont des militants logiques. Les plus farouches des socialistes devraient suivre cet exemple, et se soumettre à leur tour, à d’autres, à un autre. Aller au prochain meeting de Mélenchon, monter à la tribune, l’embrasser, lui offrir sa foi et le socialisme dans sa dignité restante, et reconstruire, ayant accepté son sort. Reconstruire, après avoir renoncé.

 

 

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les lèche-culs! Hamon, Macron, Fillon, Le Pen se font cautionner par des puissances étrangères!

28 Mars 2017 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Fillon, #Macron, #Le Pen, #Hamon

Avant les politiciens français de la IV° république allaient chercher l'onction à Washington. Maintenant c'est à qui sera le premier à faire comme Hollande et Satkozy  se prosterner devant Madame Merkel ou M. Poutine!

Hamon

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-a-berlin-hamon-insiste-sur-ses-convergences-avec-merkel_1893448.html

Macron

Fillon

Le Pen

Mélenchon sur cette question!

« Pour qu’il y ait du respect, il faut de la distance. Pas question de laisser croire qu’on a gardé les cochons ensemble. Aller voir madame Merkel est une erreur. C’est une erreur de se mettre en position d’infériorité quand le passif est déjà tellement grand. Il n’y a pas d’amis dans la relation politique internationale, ça n’existe pas », Jean-Luc Mélenchon à Rennes.

 

 

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