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L'Humanité lannionnaise. Lannion et Tregor

Se préparer à la force des choses (Respublica)

31 Août 2020 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion Publié dans #Analyse Politique, #Respublica

Se préparer à la force des choses
dimanche 30 août 2020
Par
Pour réagir aux articles,
écrire à evariste@gaucherepublicaine.org
 

« Citoyens, que d’autres vous tracent des tableaux flatteurs ; je
viens vous dire des vérités utiles. Je veux étouffer, s’il est possible,
les flambeaux de la discorde par la seule force de la vérité…
La révolution française est la première qui ait été fondée sur la
théorie des droits de l’humanité, et    sur les principes de la justice.
Les autres révolutions n’exigeaient que de l’ambition : la nôtre
impose des vertus… La république, amenée insensiblement par
force des choses et par la lutte des amis de la liberté… »
Robespierre

Le dilemme de la gauche est toujours le même dans l’histoire : trouver une stratégie alternative qui corresponde à la force des choses ou se perdre dans la mortifère dictature des multiples tactiques des uns et des autres, pendant que rien ne change pour le plus grand nombre. Aujourd’hui comme hier et comme demain. Traduite en langage du XXIe siècle en France, cela veut dire qu’il faut choisir une stratégie en lien avec la force des choses ou subordonner cette stratégie à la tactique électorale de l’immédiateté du moment. Le néolibéralisme nous y pousse car il nous programme huit élections différentes par tranche de six ans. Sitôt une élection terminée, la suivante démarre.

Le chemin est défini par la stratégie et non par la tactique

La prolifération des formules « anticapitaliste », « tout changer de fond en comble », « du passé faisons table rase », « révolution », « la fin du monde », « l’extinction de l’espèce à court terme», « rupture », « résistance », etc. cache de plus en plus mal une incapacité de penser ou une non volonté de comprendre le réel complexe et de voir les éléments précurseurs de la force des choses sans laquelle aucune transformation sociale et politique ne s’est construite dans toute l’histoire de l’humanité. Tout le reste n’est qu’idéalisme philosophique et politique proposant le paradis sans en déterminer le chemin pour y conduire. Et là, disons-le, un programme ne suffit pas car le chemin est défini par la stratégie. Répétons-le, jamais dans l’histoire du monde, la cause profonde d’une transformation sociale et politique ne fut une idée ni le discours d’un leader ou d’un intellectuel. Le travail intellectuel doit simplement préparer sérieusement la capacité des acteurs professionnels et militants à être efficaces lorsque la force des choses surgit des profondeurs du peuple. Voilà pourquoi le couple « luttes sociales et politiques » et « éducation populaire refondée » est indispensable pour préparer ce moment où se construira la bifurcation politique.

Sinon, ce n’est que le capital qui peut en sortir vainqueur même s’il est obligé de recourir de plus en plus à la violence « légale » mais de plus en plus considérée comme « illégitime ». Pour éviter cela, il faut dépasser d’une part l’isolement d’un populisme de gauche (stratégie qui n’a fonctionné que dans les pays peu développés à forte économie informelle), et d’autre part des alliances partisanes dont chaque membre ne parle qu’à la même couche sociale ! La raison essentielle de la victoire de l’union de la gauche née dans les années 70 en France réside dans le fait que l’alliance PS-PC permettait l’unité de la classe populaire ouvrière et employée majoritaire dans le pays. Résultat le 10 mai 1981 : une grande majorité de cette classe a voté au deuxième tour François Mitterrand, ce qui lui a assuré le succès. Nous ne sommes plus dans ce contexte. Aujourd’hui, la classe populaire ouvrière et employée qui compte 53 % de la population française n’est représentée par aucune organisation de la gauche française. Pire, c’est elle qui produit l’abstention massive (60 % de la classe populaire ouvrière et employée s’est abstenue ces dernières années et jusqu’à 80 % aux dernières municipales de 2020). On ne dira jamais assez que les médias dominants déforment le réel en affirmant que le FN est le premier parti ouvrier alors qu’il n’est que le premier parti chez les votants. Sociologiquement et politiquement, le fait d’avoir 80 % d’une classe – classe en soi majoritaire dans le peuple – qui s’abstient en refusant l’offre politique a quand même plus d’importance que d’être le premier des 20 % qui votent (ce qui correspond à environ 8 % de la classe en soi alors que 80 % s’abstiennent) !

Voilà pourquoi une alliance d’organisations de gauche ne représentant principalement que des couches moyennes intermédiaires (24 % de la population) et des couches moyennes supérieures (15 % de la population) et aussi peu la classe populaire ouvrière et employée majoritaire (sauf un premier frémissement heureux de ce point de vue dans le vote Mélenchon en 2017 rapidement perdu aux élections suivantes) n’a aucune chance de prendre le pouvoir sur une base de gauche : d’une part parce que la majorité de ces couches moyennes votent depuis longtemps à droite et d’autre part qu’elles ne sont plus porteuses d’émancipation pour le plus grand nombre, qui leur est trop extérieur. Si le soutien populaire aux gilets jaunes fut massif, c’est qu’il fut soutenu par une partie significative des abstentionnistes. Aujourd’hui, la vie politique française est engluée dans le tacticisme. Alors que la tactique change souvent à chaque élection et domine la préoccupation stratégique, il est temps d’expliquer pourquoi il faut maintenir le primat de la stratégie sur les tactiques. Car c’est en maintenant le primat de la stratégie que l’on peut construire petit à petit un bloc historique autour de la classe la plus nombreuse, la classe populaire ouvrière et employée. En lui adjoignant une partie des couches moyennes intermédiaires (voire la majorité), une partie de la petite bourgeoisie intellectuelle, une partie de la paysannerie, et une partie des professions libérales.
Comme on le voit, ce n’est pas le mot d’ordre erroné des 99 % contre le 1 % oligarchique.

Le bloc historique gramscien doit d’abord être une alliance sociale…

… avant d’être une alliance d’organisations. Trois phénomènes renforcent ce que nous venons de dire.

Le premier est la gentrification qui organise une ségrégation spatiale (reconquête des villes-centre des métropoles par la bourgeoisie profiteuse de la mondialisation et rejet de plus en plus en plus loin de la classe populaire ouvrière et employée voire d’une partie des couches moyennes intermédiaires) de plus en plus forte détruisant petit à petit les communes et les quartiers naguère en mixité sociale. Dit autrement, les différentes classes et couches sociales se rencontrent de moins en moins. Ou dit autrement : « dis-moi où tu habites et cela me donnera plus d’indications qu’hier sur ta situation sociale » !

La deuxième est l’archipélisation de la société française. Et à l’intérieur du processus archipélisant du néolibéralisme, il y a le développement du communautarisme, l’allié catégorique indispensable aux néolibéraux pour se maintenir électoralement et mathématiquement au pouvoir, qui se transmute au sein de la gauche par un racialisme indigéniste dit décolonial – facteur de marginalisation du syndicalisme revendicatif et des organisations de transformation sociale et politique car il remplace la lutte des classes émancipatrice par la lutte des races et des communautarismes dont le développement est plutôt dans l’intérêt de l’oligarchie capitaliste.

La troisième est la floraison de toutes les fausses modernités et des pensées magiques avec le soutien complexe du néolibéralisme : revenu de base, européisme caché, laïcité petit à petit abandonnée au gré des compromissions successives, américanisation de la vie politique et sociale française, professionnalisation conformiste des élus dans le système devenant des opposants peu farouches de sa majesté, recul de la protection sociale populaire (sécurité sociale, services publics, droit social, abandon des travailleurs des quartiers populaires dérépublicanisés face à la dictature du commerce de la drogue par exemple), recul de la sécurité publique et du droit à la sûreté, recherche incessante du leader maximo sans penser par soi-même (comme si le choix du leader maximo pouvait remplacer le choix stratégique pensé et argumenté), école publique à plusieurs vitesses suivant les quartiers, etc.

… en vue de la République sociale

Reste la perspective indispensable pour aller vers elle. D’où l’intérêt de débattre du modèle politique souhaité. Là encore, ne pas confondre un programme avec le modèle politique. Eh oui, il faut un programme, un modèle politique, une stratégie claire et des tactiques respectant la stratégie nécessaire. Pour nous, c’est le modèle politique de la République sociale avec ses dix principes constitutifs, ses six exigences indispensables, et la stratégie de l’évolution révolutionnaire (Marx 1850 et Jaurès 1902) que nous mettons en débat argumenté. A noter que ce modèle inclut dans son architecture, dans le but du débat argumenté, la poursuite du volet émancipateur de la Sécurité sociale refondée, des nouveaux services publics du XXIe siècle et une remise en cause de la propriété privée lucrative et le dépassement du salariat vers celui de travailleur associé dans une entreprise possédant enfin la démocratie (1) ! Pour produire une refondation laïque et républicaine avec l’aide de la lutte émancipatrice des classes.  Toutes choses qui n’ont pas été développées par nos ténors de la politique en cette rentrée sociale et politique… Bizarre, non ? Voilà donc notre chantier éducatif, populaire et citoyen !

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Coronavirus: le retour! Le cul dans les ronces dans libé

18 Août 2020 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion

 

Le cul dans les ronces

Par Christian Lehmann, médecin et écrivain

https://www.liberation.fr/france/2020/08/17/le-cul-dans-les-ronces_1796988

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d'une société suspendue à l'évolution du coronavirus.

Et donc elle fut remerciée par un maroquin. C’était après sa sortie lunaire devant la commission Covid de l’Assemblée nationale. Elle vomissait contre les médecins coupables de n’avoir pas stocké de masques tandis que les divers ministres de la Santé qui se sont succédé après elle avaient laissé disparaître le stock pandémique national. Aujourd’hui, la même Roselyne Bachelot autorise le Puy du Fou à agglutiner 9 000 personnes, en totale contradiction avec les recommandations gouvernementales. C’est pas comme si la ministre de la Culture n’avait jamais été ministre de la Santé.

Vide sidérant

On n’a pas le cul sorti des ronces… Depuis le début de la pandémie, la population française est confrontée à des injonctions contradictoires entraînant chez les uns un état de sidération, chez d’autres des craintes irraisonnées, ou au contraire une défiance envers toute mesure officielle de sécurité sanitaire. «Fermez les écoles… mais allez voter», «ne mettez pas de masque… mettre un masque est obligatoire», «les masques sont réservés aux soignants… il n’y a pas de masques pour tous les soignants», «mettez un masque et gardez vos distances… laissez-moi prendre un bain de foule à visage découvert

Journal d’épidémie précédentBons baisers de Guyane (avec un masque)

Et à chaque fois que l’épidémie progresse, des experts, très souvent responsables de la situation actuelle, viennent morigéner les Français, et les menacer de nouvelles restrictions, justifiées par leur «coupable relâchement».

En face, des virologues en chemise blanche y vont de leur placement de produit. Ainsi Bernard-Henri Lévy tweete-t-il, le 12 août : «Obscène jubilation à enregistrer le "progrès" du nombre des "clusters". Comme s’il s’agissait d’une "performance"», avant de rappeler le titre de son dernier opus. Il contribue, avec Ivan Rioufol et André Bercoff, à semer le doute et à fustiger une prétendue dictature médicale quand nous, médecins, tentons simplement depuis le début de tenir la ligne. Sortons-nous de notre rôle en nous adressant directement à la population et au gouvernement, sur les réseaux sociaux, ou au travers des deux tribunes sur le port des masques que nous avons publiées dans Libération ? La nature, paraît-il, a horreur du vide, et si nous prenons la parole, c’est parce que nous sommes, comme vous, confrontés au vide sidérant de la pensée gouvernementale.

Aujourd’hui, plusieurs mois après le début des hostilités, nous sommes toujours confrontés au mensonge originel d’Olivier Véran, notre ministre de tutelle, celui qui aurait dû être notre capitaine, s’il fallait adopter le vocabulaire martial d’Emmanuel Macron. Mais si c’est une guerre, ce que nous vivons depuis le début fait penser à 14-18, avec la piétaille envoyée au combat. Sans équipement, avec des chefs de guerre incompétents promus à des postes honorifiques après chaque échec. Le pantalon rouge garance des sacrifiés de 1914, ce sont ces généralistes envoyés au charbon les premières semaines de l’épidémie : sans masque. Prêts à se faire canarder.

 
Mensonge initial

Lorsqu’il reprend le ministère le 16 février alors qu’Agnès Buzyn se laisse convaincre de viser la mairie de Paris, Olivier Véran demande un audit. Il comprend très rapidement qu’il n’existe plus de stock pandémique de masques pour protéger la population et les soignants. Combien de temps lui faut-il pour comprendre que Jérôme Salomon, son propre directeur général de la santé, cale depuis près d’un an son bureau avec un rapport de 70 pages commandé trois ans auparavant par Santé publique France à des experts, qui, confrontés à la disparition progressive du stock de

masques, écrivaient noir sur blanc : «La constitution d’un stock devrait être considérée comme le paiement d’une assurance, que l’on souhaite, malgré la dépense, ne jamais avoir besoin d’utiliser. Sa constitution ne saurait ainsi être assimilée à une dépense indue… En cas de pandémie, le besoin en masques est d’une boîte de 50 masques par foyer, à raison de 20 millions de boîtes en cas d’atteinte de 30% de la population.» Il est alors confronté à un choix crucial : dire la vérité à la population et aux soignants, en expliquant qu’il va falloir affronter la pandémie tout en gérant une pénurie liée au dogme économiste du moindre coût… ou mentir et gagner du temps. Il opta pour la seconde solution.

Erreur commune des politiques plus préoccupés par le court que le long terme. Véran va perdre définitivement la confiance des soignants de première ligne lorsque ceux-ci vont se rendre compte de la supercherie. Il aggravera son cas en «saluant» le premier décès d’un médecin par la désormais fameuse réplique orwellienne : «La plupart des soignants contractent le virus en dehors de l’hôpital.»

Tout a découlé de ce mensonge initial. Les déclarations abracadabrantesques de la DGS annonçant chaque semaine des livraisons de masques virtuelles aux soignants, le refus de recommander leur port en population générale, puis l’invention d’un «changement de doctrine scientifique» à ce sujet au niveau international, alors même que de nombreux médecins français conseillaient à la population de coudre des masques dès la fin mars.

 

Ce fut la raison de la première tribune publiée mi-Juillet dans Libération par un collectif de professionnels de santé, arguant de l’existence d’une contamination par aérosolisation pour inciter les pouvoirs publics à imposer le masque en lieu clos. Dans la foulée, Emmanuel Macron annonçait cette mesure dans les espaces recevant du public… avec effet au 1er août, afin de donner au coronavirus deux semaines d’avance. La start-up nation est fair-play. L’incongruité de cette annonce l’obligea à raccourcir ce délai. Dans les jours qui suivirent, les signataires furent contactés par de nombreux employés inquiets que rien ne soit prévu sur les lieux de travail, en open space, ou dans des bureaux mal aérés, dans lesquels les plus vulnérables, ou les plus conscients du risque, se heurtaient au laxisme de leurs collègues ou de leur direction.

Pire encore, nous fûmes aussi contactés par des fonctionnaires travaillant dans les ministères centraux, à Paris, que l’on avait tous forcé à revenir à 100% en présentiel, «pour montrer l’exemple». Il fallut donc rédiger une seconde tribune pour rappeler que le virus ne se comporte pas différemment dans une supérette que dans un atelier, dans un musée que dans un amphithéâtre de faculté. Et entendre enfin le gouvernement annoncer une réflexion sur le port du masque sur les lieux de travail, et la prolongation du télétravail. Tout ceci me ramène à Roselyne Bachelot : «Qu’est-ce que c’est que ce pays infantilisé ? Il faut quand même se prendre un peu en main. C’est ça la leçon qu’il faut tirer. Tant qu’on attendra tout du seigneur du château, on est mal !» Mais Roselyne… en dehors de Philippe de Villiers et de Bruno Retailleau, cela fait longtemps que les Français n’attendent plus rien du seigneur du château, ni de ceux qui nous gouvernent, s’auto-congratulent et se refilent les postes. Et ça, c’est la prochaine crise que vous devrez affronter. Sans nous.

Christian Lehmann médecin et écrivain

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Quelques vérités sur Biocoop

18 Août 2020 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion

https://www.youtube.com/watch?v=sEFZ20IlZFY&feature=share

 

DES SALARIÉS DÉNONCENT LES MÉTHODES ET LES MENSONGES DE BIOCOOP

 

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Nokia: communiqué ECAP

5 Août 2020 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion

NOKIA : NON AUX SUPPRESSION D’EMPLOIS, NON AUX LICENCIEMENTS !

Le 27 juillet dernier, la ministre Agnés Pannier-Runacher était à Lannion ; Alors que la semaine précédente, elle déclarait que Nokia était une entreprise en difficulté ce qui justifiait son PSE, elle affirme maintenant que ce plan n’est en aucun cas justifié car Nokia se situe sur des technologies d’avenir (4G, 5G, cybersécurité,…) et n’avait pas souffert de la crise du COVID. « Il n’est pas question de laisser Lannion mourir à petit feu » a-t-elle encore dit.

Ce changement de discours n’est pas étranger à la vigueur de la réaction des salariés.  Cela doit inciter ces derniers à continuer la lutte pour le retrait du « Plan » : zéro suppression d’emploi, zéro licenciement.

La ministre (qui dit ne pas faire de nouvelles promesses) souhaite que les personnes et leurs compétences restent sur Lannion. Elle envisage la venue de groupes comme Thalès, la DGA et le « renforcement » d’Orange. Le gouvernement tirera les conséquences du désengagement de Nokia en France si cela était le cas, a-t-elle précisé. Si elle voulait faire pression sur Nokia, c’est raté car elle fait comme si le plan de licenciement de Nokia était appliqué !

La ministre serait plus convaincante si le gouvernement ultralibéral ne s’était pas enlevé les moyens d’agir sur des multinationales comme Nokia. Les lois antisociales votées par les gouvernements successifs (et notamment les lois El Khomri-Macron) enlèvent par exemple aux syndicats les moyens de lutter contre ces PSE en ne pouvant plus attaquer collectivement les justifications économiques erronées avancées par Nokia.

Cependant le ministère du Travail a le pouvoir de bloquer le PSE en demandant à la Direction du travail (Direccte) de ne pas l’homologuer.

Le Collectif Lannion ECAP prône un choix alternatif :

L’expropriation pour cause d’utilité publique de Nokia (disposition du droit français reposant sur l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et la Convention européenne des droit de l’homme - article 1er du 1er protocole additionnel).

 

Expropriation sans indemnité car Nokia, lors du rachat d’Alcatel en 2015, a touché du gouvernement français de quoi payer 500 ingénieurs pendant 7 ans, et depuis à travers le CIR et le CICE a reçu des centaines de millions d’euros.

 

Notre Collectif apporte son entier soutien aux salariés en lutte contre la multinationale finlandaise et pour que l’État s’engage vraiment sur ce dossier.

Nous pensons que la solution qui permettrait de pérenniser l'entreprise est la Nationalisation-Socialisation (dont les modalités restent à définir) de tout le secteur des télécommunications, équipementiers comme opérateurs.

Lannion le 4 août 2020


 

ECAP :

Association Nationale des Communistes (ANC-Lannion)
Cercle des Citoyens Communistes et Patriotes (CCCP-Trégor)
Ensemble-Trégor
Nouveau Parti Anticapitaliste – Comité Nathalie Le Mel

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Propos d'un vrai syndicaliste : 3 priorités après la pandémie de COVID-19

2 Août 2020 , Rédigé par Pour une vraie gauche à Lannion

Nous devrions avoir 3 priorités après la pandémie de COVID-19 :

1) satisfaire immédiatement les revendications des syndicats de soignants, augmenter les salaires, créer des emplois supplémentaires, ré-ouvrir des lits, recréer des hôpitaux en proximité ;

2) remettre les comptes de la Sécu à l’équilibre en supprimant autant d’exonérations que nécessaire, en priorité pour toutes les sociétés par actions (elles ont versé 200 milliards de dividendes à leurs actionnaires en 2018 donc même la perte totale des 90 milliards d’exonérations ne les feraient pas boiter !)

3) remettre en cause toute la politique de libre échange de l’UE (donc l’UE elle même) qui conduit à une concurrence salariale dont la finalité est d’abaisser les moyens des systèmes de protection sociale des pays industrialisés et de ne pas permettre aux pays émergeants de s’en créer.

Dans tous les cas TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 17 SEPTEMBRE

Laurent BRUN - Cheminot, syndicaliste CGT

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