Présidentielle, une autre forme de sondage: mesure filteris du 7 mars
Les mesures sont des analyses du Big Data (médias et réseaux sociaux) et non des sondages. Aucune question n'est posée à personne, pas de panel, pas de corrections, aucun biais, pas de marges d'erreurs). Des millions d’occurrences sont prises en compte (ce qu'on appelle le "bruit") et l'analyse est faite selon la neutralité, la positivité ou la négativité de l'occurrence (genre un article en faveur de tel candidat rapporte plus qu'un article neutre et un article critique rapporte moins qu'un article neutre). C'est un ordinateur qui analyse tout ça. L'avantage de cette méthode est qu'elle est finalement fort proche du résultat final, parfois très précisément. Filteris avait vu juste pour les élections fédérales canadiennes, le Brexit, la victoire de Trump, celle de Fillon lors de la primaire, alors que les sondages traditionnels se plantent de plus en plus, sans doute parce qu'ils sont manipulés. Voilà l'intérêt de cette méthode appelée à remplacer les sondages.