Le choc du coronavirus révèle les failles du capitalisme mondial et remet le socialisme à l’ordre du jour
Selon Emmanuel Macron, « Nous sommes en guerre » contre la pandémie de coronavirus. Mais, « pour monter au front », on a tout intérêt à être en pleine forme.
Or notre système de santé en France (mais aussi en Europe) subit depuis quatre décennies des vagues de restrictions budgétaires et de privatisations sur l’injonction de l’UE. Cette dernière doit laisser la place à un système de coopération entre les nations et les peuples, libres de déterminer par eux même leur mode de vie.
La pandémie frappe les principales économies capitalistes à un moment où tous leurs indicateurs étaient déjà dans le rouge, il faut donc opérer un changement de système radical. Il en va de notre santé, de notre avenir social et du climat.
Mais d’ores et déjà, il est hors de question de reproduire le scénario de 2008 et que nous payons cette crise par un nouveau tour de vis austéritaire.
Pour nous, le problème c’est bien le capitalisme mondial, la faillite d'un système économique et politique. Car les catastrophes (sanitaires, économiques, financières …) sont ancrées dans la logique même de la concurrence et de la course au profit maximal.
Le fait que l’on considère aujourd'hui la planification comme la solution pratiquement évidente pour combattre une épidémie virale démontre son aptitude à venir à bout aussi des épidémies que sont la crise économique et la crise climatique.
De même est de nouveau évoquée la possibilité de « nationalisation » de certains secteurs de l’économie vitaux au fonctionnement de la société. Mais les mesures nécessaires de nationalisation ne doivent pas être ni provisoires ni partielles.
Oui, c’est bien la nationalisation totale, avec pouvoirs de décision exclusifs accordés aux représentants des salariés et des usagers, qui doit être imposée au pouvoir. Cette appropriation sociale impose l’exclusion totale des capitaux privés, de la spéculation et de la propriété privée lucrative.
Dans les jours, les mois à venir, il s’agira de remettre le socialisme à l'ordre du jour, surtout auprès des jeunes. Des jeunes qui méritent autre chose qu’un avenir jalonné de catastrophes connues, mais qu’un changement de système suffirait à éviter.
Ce système différent et nécessaire, c’est le SOCIALISME.
Pour l’Association Nationale des Communiste (ANC-Lannion)
Denis ORJOL