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Die Linke en Allemagne comme le PCF en France!
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Die Linke en crise : l’opposition à mi-chemin, quotidien Junge Welt, 29.04.2024
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Juste un peu plus haut dans les sondages, 3, 5 %, Pcf 3%
Le parti de la camarade Wagenknecht est à 7%
Selon les sondages actuels, le Parti de gauche se situe entre 3 et 4% au niveau national après la scission des députés autour de Sahra Wagenknecht. À l’approche des élections européennes de juin et des élections régionales de Thuringe, de Saxe et de Bandenbourg en septembre, il veut se positionner comme une « opposition sociale » à la coalition des feux tricolores.
Afin de discuter de la nouvelle stratégie, les présidents fédéraux Janine Wissler et Martin Schirdewan se sont réunis dimanche à Templin, dans le Brandebourg, avec les présidents des Länder et le bureau exécutif du groupe du Bundestag pour une conférence. Dans un nouveau document, qui a été présenté à l’issue des consultations, il est indiqué que « notre objectif est de regagner la confiance perdue ces dernières années et de faire comprendre aux gens que nous gardons un œil sur leurs préoccupations quotidiennes », comme l’a rapporté Der Spiegel. Schirdewan a déclaré dimanche que le parti voulait rendre le pays et l’Europe justes, et que la campagne électorale était une « campagne pour la justice ». Vendredi, le parti a officiellement lancé sa campagne pour les élections européennes à Berlin.
À l’avenir, le Parti de gauche veut notamment plaider en faveur d’une réduction du temps de travail. Les syndicats doivent être soutenus dans leurs revendications pour une semaine de quatre jours. En outre, un salaire horaire de 15 euros doit être introduit et le frein à l’endettement doit être supprimé. Les hôpitaux et les établissements de soins doivent également être transférés à des organisations à but non lucratif et la distribution des bénéfices aux actionnaires doit être interdite.
Dans la campagne électorale, la présidente fédérale Wissler ne considère pas l’alliance Sahra Wagenknecht (BSW) comme un adversaire politique. Au lieu de cela, son parti veut se concentrer sur le gouvernement des feux tricolores, « qui conduit le pays au pied du mur en termes de politique sociale », a déclaré Wissler à dpa. Contrairement au BSW, qui s’engage en faveur d’une politique étrangère pacifique en plus de la justice sociale, le thème de la politique de paix n’est que marginalement mentionné dans le journal du Parti de gauche, selon le Spiegel.
L’offensive a probablement pour but de réhabiliter le parti, qui est de plus en plus indiscernable de la bouillie du gouvernement. Il n’est pas certain que cela réussisse, notamment en raison de l’ignorance des guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza. Apparemment, le parti n’a pas grand-chose à opposer à la politique d’escalade militaire du gouvernement fédéral.
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