Le Kéké part en Guerre
L'opération de politique intérieure en vue des élections européennes et pour faire oublier ses bides au salon de l'agriculture bat son plein. Avec Gluksmann la France dispose de deux splendides et sinistres clowns au service des USA et du capital international. Ils ne font rire que les imbéciles et les quelques salauds qui tirent les ficelles et se remplissent les poches!
Notre pays est ridiculisé et la crise interne s'approfondit.
Nous vous proposons ici d'abord une vue du Kéké depuis l'Allemagne par un journal communiste et quelques analyses par des blogs iconoclastes!
Le président français Emmanuel Macron a étoffé sa menace d’envoyer des troupes françaises directement en Ukraine. Lors d’une réunion avec les représentants des factions de l’Assemblée nationale, il a déclaré, selon Fabien Roussel du Parti communiste français (PCF), que cela pourrait devenir nécessaire « si le Front s’approche d’Odessa ou de Kiev ». Manuel Bompard, du parti La France insoumise (LFI), a déclaré qu’il avait quitté la réunion avec Macron avec plus d’inquiétude qu’il n’y était entré.
Du côté russe, le colonel-général Vladimir Zaroudnitski, chef de l’Académie militaire de l’état-major général russe, a répliqué en avertissant que le conflit en Ukraine pourrait se transformer en une guerre paneuropéenne si les pays de l’OTAN décidaient d’intervenir directement.
Le fait que Macron ait proféré cette menace peut être superficiellement une invitation à la Russie à s’abstenir de telles avancées. Cependant, le scénario qu’il décrit est de plus en plus sérieusement discuté du côté russe et occidental comme l’un des scénarios possibles pour le développement ultérieur de la guerre en Ukraine cette année. Selon le rapport, la Russie pourrait tenter de prendre le contrôle des ponts de Dnipro à Zaporijjia et à Dnipro par le biais d’une opération aéroportée au cours du printemps – dès que la période de boue actuelle sera terminée – et ainsi forcer à nouveau le franchissement du fleuve le plus important d’Ukraine, puis avancer vers le reste de la côte ukrainienne de la mer Noire. Il est également frappant, selon une analyse du portail russe Svobodnaya Pressa, que les brigades aéroportées russes se soient retirées du front depuis plusieurs mois. Cela pourrait indiquer qu’ils sont formés pour une opération de ce type. Cependant, une telle attaque serait également associée à des risques élevés pour la Russie, en particulier que les troupes d’élite impliquées pourraient être épuisées. Une opération aéroportée sur l’aéroport de Gostomel, près de Kiev, avait échoué dans les premiers jours de la guerre, avec de lourdes pertes pour la Russie, car elle avait été trahie par les services de renseignement occidentaux et les Ukrainiens y étaient préparés.
Pendant ce temps, sur la ligne de front dans le Donbass, l’avancée russe s’est à nouveau arrêtée à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Avdiivka. La partie ukrainienne, apparemment, a transféré des réserves sur le front et tente également des contre-attaques locales. Cependant, l’Institut américain pour l’étude de la guerre n’y voit pas un signe d’épuisement de la part des unités russes. Apparemment, la partie russe essaie plutôt de forcer la partie ukrainienne à dépenser ses réserves afin qu’elles ne soient plus disponibles pour le moment et à la place de l’attaque de printemps prévue par la Russie.
Dans cette situation, où tous les signes des deux côtés pointent vers la poursuite de la confrontation militaire, le Wall Street Journal a publié les détails du traité de paix négocié au printemps 2022 mais torpillé par l’Occident en début de semaine. Selon le rapport, l’Ukraine aurait accepté de ne pas demander l’adhésion à l’OTAN, tandis que la Russie n’aurait eu aucune objection à son adhésion à l’UE. Selon lui, le traité prévoyait des plafonds relativement bas sur la taille des forces armées ukrainiennes (jusqu’à 85 000 hommes) et leurs armes lourdes, mais surtout une interdiction totale des bases étrangères sur le territoire ukrainien. En ce qui concerne la Crimée, l’Ukraine a accepté de reporter de 15 ans la question de son adhésion, mais de ne pas permettre à la langue russe de revenir à l’égalité avec l’ukrainien dans la vie publique.
Le Wall Street Journal n’étant pas un journal d’histoire contemporaine, mais s’adressant aux acteurs boursiers, la question se pose de savoir pourquoi il a si abondamment cité ce document qui, selon toute apparence, semble avoir été dépassé par les faits. Ce qui semble le plus clair, c’est qu’un retour aux solutions convenues à l’époque est peu probable aujourd’hui. La Russie exigerait certainement davantage en cas de nouvelles négociations de paix, et l’Ukraine l’exigerait probablement aussi, dans la mesure où elle est encore en mesure de le faire.
D'abord les russes avec Medvedev "qui fait dans la dentelle":
Plus intelligent:
CONFLIT MONDIAL VIDEO N°78 - Vu du Droit
Regis de Castelnau et Hervé Caresse démontrent l'incohérence des propos de Macron et les conséquences sur le plan international de son attitude. De plus la vacuité stratégique de sa posture est mise en évidence.
Autre point de vue:
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