Situation de l'lôpital en France. Alerte pour le 22!!! Promesses de macron et réalité!
Le kéké national a été faire son numéro à l'hôpital Fondation Rothschild, il espérait sans doute recevoir un meilleur accueil dans un hôpital privé que dans un hôpital public ! En plus Rothschild, le nom de son employeur sonnait bien à ses oreilles ! Manque de pot pour lui il a été accueilli par des soignants très remontés qui l’ont interpellé sur le manque de moyens (postes, argent…).
Avec la profondeur d’esprit d’une Marie-Antoinette répondant que si le pain manquait, qu’on donne de la brioche, le kéké national déclare que le problème n’est pas dans les moyens mais dans l’organisation !
«Ce n’est pas qu’une question de moyens mais d’organisation, ce que vous avez à vivre avec les unités Covid. Le Covid qui arrive n’est pas une question de moyens, on ne va pas créer des postes et des lits parce que le Covid arrive», a-t-il déclaré face aux soignants.
Voir la réponse d’une chef de service du CHU de Rennes.
Alors que le président de la République a mis en cause, ce mardi 6 octobre, l'"organisation" à l'hôpital, Cécile Vigneau, membre du collectif Inter-Hôpitaux, estime qu'"on manque d'organisation parce qu'on manque de personnel".
"Ça fait des années qu'on me dit qu'on est mal organisé", s'est agacée mardi 6 octobre sur franceinfo Cécile Vigneau, néphrologue, chef de service au CHU de Rennes, membre du collectif Inter-Hôpitaux, alors qu'Emmanuel Macron a défendu 'l'engagement fort" du gouvernement pour améliorer les conditions de travail des soignants. Le chef de l'Etat, en visite à l’Hôpital Fondation Rothschild à Paris, a été interpellé par des personnels réclamant plus de moyens. "Ce n'est pas qu'une question de moyens, c'est une question d'organisation", a répondu le président de la République.
"On manque d'organisation parce qu'on manque de personnel, mais on n'est pas toute la journée à boire le café", a ironisé Cécile Vigneau. "Un tiers de mon temps est du secrétariat alors que je suis professeure de médecine bac plus de 20", explique la néphrologue. "Effectivement, j'aimerais être mieux organisée et avoir plus de temps de secrétaire ou des techniciens d'études cliniques qui fassent le travail que je fais le soir chez moi parce que je n'ai pas eu le temps dans la journée."
Trop de travail administratif
Cécile Vigneau demande "du personnel et pas que du personnel soignant". Elle estime que, si "tous les soignants, que ce soit les médecins, les infirmières, aides-soignantes, étaient déchargés de toute la charge de secrétariat ou de manutention" ils pourraient être plus "auprès des patients". La chef de service au CHU de Rennes souligne que "les directions" des hôpitaux "font ce qu'elles peuvent avec les moyens qu'elles ont". Selon elle, "le gouvernement ne donne pas les moyens aux hôpitaux pour permettre des ouvertures de lits".
Je ne sais pas où sont ces lits à propos des lits promis par Macron et Veran
Cécile Vigneau, chef de service au CHU de Rennes.à franceinfo
Mi-juillet, le Ségur de la Santé a notamment validé une enveloppe permettant de créer 4 000 lits à la demande. Cécile Vigneau précise qu'il s'agit de "4 000 lits mouvants en fonction des conditions. Un peu comme les intermittents qui vont au ski l'hiver et l'été à la mer. Mais ça paraît un peu compliqué, ça, dans les hôpitaux. Et de toute façon, on ne les a pas vus".
La cheffe de service a surtout constaté "qu'on continuait à fermer des lits dans les hôpitaux où les fermetures de lits étaient prévues. Dans les nouveaux hôpitaux, par exemple, ça continue. Il y a des lits fermés dans beaucoup d'hôpitaux, faute de personnel". Le Collectif inter hôpitaux,demande "des embauches de personnels pour pouvoir faire tourner les lits fermés et augmenter des lits aux endroits où on est en tension", ajoute Cécile Vigneau.
Voir la conférence de presse du collectif inter-hopitaux ! Très complet sur la situation des hôpitaux.
https://www.youtube.com/watch?v=epTjt-igDhA
https://www.collectif-inter-hopitaux.org/
http://coordination-defense-sante.org/
Un coup de gueule !
Ecarlate
Ecarlate de colère ! Oui, face au climat de peur entretenu par le gouvernement avec des mesures toujours plus contraignantes dont l’efficacité est sujette à caution. En effet, le seul critère pertinent pour mesurer la gravité de la crise est le nombre de lits de réanimation occupés. Or si le gouvernement avait réellement entendu les professionnels de terrain, il aurait profité de l’été pour armer au moins 12 000 lits de réanimation, comme cela avait été préconisé en mai au regard des comparaisons internationales. Or rien n’a été fait, et en ce moment un peu plus de 1 300 lits de réanimation sont occupés par des malades COVID-19, soit un taux d’occupation d’un peu moins de 25 % nationalement. Avec 12 000 lits, nous serions en-dessous de 10 % de taux d’occupation et là nous retombons dans le « vert ». C’est donc bien l’absence de moyens hospitaliers adaptés et d’anticipation du gouvernement qui est à l’origine de la situation actuelle.
De fait, cette surcharge d’activité nous empêche de gérer à la fois le flux de patients habituels et ceux atteints par le coronavirus. Il faut s’interroger sur le fait que les nouvelles déprogrammations de malades comportent le risque d’une surmortalité à terme qui est susceptible d’être supérieure à celle due à l’épidémie.
Tout cela sans compter le fait que la santé comporte trois composantes : le physique, le psychologique et le social. Or la stratégie actuelle ignore les conséquences sur les deux derniers éléments. Nous assistons déjà à une explosion des décompensations psychiatriques sans compter le fait que l’inquiétude et l’angoisse qui touchent de plus en plus de personnes a des incidences sur l’état de santé général de la population. Et que dire du social avec l’explosion du chômage et l’atrophie des relations ainsi que des contacts avec les autres.
Nous ne savons pas combien de temps nous allons être confrontés à ce virus. Il faut donc vivre avec, bien entendu en adoptant des comportements adaptés au quotidien. Mais cela ne peut être l’abandon des autres malades à l’hôpital et une vie sociale réduite à sa plus simple expression. L’urgence actuelle n’est donc pas de fermer les bars mais d’embaucher massivement à l’hôpital pour ouvrir des lits, plus particulièrement des lits de réanimation, et cela de manière pérenne, pour pouvoir gérer sereinement les mois et les années qui viennent. Il est urgent également de revoir la politique de tests en utilisant plus largement les tests rapides qui pourraient être répétés plusieurs fois par semaine pour les populations à risque. Cela permettrait ainsi d’isoler précocement les personnes contagieuses et de maintenir une vie quotidienne presque normale.
Dr Christophe Prudhomme
Monde diplomatique, octobre 2020
Bonne situation en Côtes d'Armor? Ne vous laissez pas enfumer par la propagande de la droite et des socialo-macronistes!
2020-10-07 Département par département, quel est le taux d'occupation des lits de réa par des patients Covid