Le PCF 22 toujours plus à droite...ils défendent les soignants demain en proposant des recettes qui conduiront à liquider le service public !
Les amis de Ciderela Bernard et de Méheust engagent une course de vitesse avec les socialistes pour savoir qui occupera le créneau du réformisme social-démocrate!
Ils ont déjà effacé le congrès de Tours et espèrent exister en profitant du glissement très à droite de la bande à Le Drian et autres socialistes ralliés ouvertement au libéralisme ultra!
Les amis de Lahellec supplétif de Le Drian proposent en effet ce qui n'est que la mise en concurrence du secteur public avec le secteur privé en avançant l'idée de pôles publics!
Une idée que le communiste Anicet Le Pors condamne:
"Je ne veux pas nourrir de faux procès mais je veux dire d’entrée que je suis très réservé sinon hostile à l’idée de « pôle public ». Tout d’abord, sans vouloir développer une querelle sémantique, je pense le mot inapproprié. Le dictionnaire associe le mot « pôle » au mot « extrémité » et nous dit que les pôles vont par deux : nord-sud, positif-négatif, et sans doute, donc, public-privé. Si l’on remplace pôle par extrémité on aboutit à des formules absurdes.
Si l’on retient la dualité public-privé, cela revient, à côté du pôle public à reconnaître un pôle privé concurrent ; cette institutionnalisation d’un pôle privé n’est peut être pas le meilleur moyen de promouvoir l’intérêt général. De même que le recours à la notion d’ "économie mixte" qui recouvre des contenus très variables - Victor Hugo disait : « La forme c’est du fond qui remonte à la surface ».
https://anicetlepors.blog/2012/12/12/"
En fait cette proposition (inique) d'un pôle public du médicament suppose qu'il y aurait un pôle privé concurrent qui fera tout pour (par exemple) vider le pôle public de ses meilleurs chercheurs et qui déposera des brevets sur le résultats de leur recherche. Cette stratégie est largement appliquée à la recherche publique soumise au privée.
Cette notion de pôle est récurrente au PCF (énergie, télécom, transports donc rail ...), elle remplace le terme de nationalisation honni par les réformistes du PCF22.
Communiqué du PCF 22 pour info!
Après une série d'évidences et à la fin du papier le PCF qui la joue à gauche en reprenant les mots d'ordres des syndicats se dévoile quand il avance en quelques lignes ses propositions...
La crise sanitaire que nous venons de vivre prouve s’il en était besoin la nécessité d’un système de santé de grande
qualité. Ce que les professionnel·le·s de santé, avec leurs organisations syndicales, disaient depuis plusieurs années est
brutalement validé. Pas assez de lits, pas assez d’emplois, pas assez de financement dans les hôpitaux.
Le président Macron dit « s’engager » pour un « Ségur » de la Santé.
Mais ce « Ségur » de la santé est vraiment bien mal engagé ! On nous explique que tout est ouvert et que nous
partons d’une page blanche. Mais, le Premier ministre, pour sa part, révèle le pot aux roses et articule la discussion sur
la base du projet de loi « Ma santé 2022 » voté l’an dernier et qui prévoit la transformation de 300 hôpitaux de
proximité en « mouroir » en leur supprimant la chirurgie, la maternité et les urgences. Avec cette loi, c’est la poursuite
de la destruction du maillage sanitaire de notre pays. Cette loi nous emmène dans le mur et Édouard Philippe nous
demande... d’accélérer !
Pourquoi poursuivent-ils cette politique catastrophique malgré l’évidence ? Parce que les enjeux sont énormes. Le
capitalisme est en crise. Avec la politique de création monétaire massive des banques centrales depuis la crise de 2008,
des suraccumulations de capitaux cherchent à se rentabiliser, à se créer de nouveaux marchés, à marchandiser toutes
les activités humaines.
La France, avec son système de sécurité sociale, étonnant et anormal pour les libéraux, devrait se plier à leur
logique. Nous ne mesurons pas assez l’aberration que représente ce système pour l’idéologie néolibérale. Pour un
budget de l’État de 390 milliards d’euros, la Sécu, c’est 500 milliards d’euros de cotisations sociales... que les
capitalistes rêvent de s’accaparer
C’est maintenant que la démocratie doit s’imposer à tous les niveaux. Les hospitalier·e·s, les syndicats, les élu·e·s, les
associations, seul·e·s ont fait acte de responsabilité, de prises d’initiatives et de compétences pour faire face au
désastre sanitaire. ENSEMBLE, elles et ils sont seul·e·s qualifié·e·s pour faire des propositions à la hauteur des besoins
et de l’intérêt général.
Les plans régionaux de santé sont disqualifiés : ils doivent être remis à plat et élaborés démocratiquement, à partir
de la réalité d’aujourd’hui, dans toutes les régions et les bassins de vie.
Le gouvernement vient de faire adopter une loi de finance rectificative de 110 milliards d’euros au bénéfice de la
seule de la croissance financière, de même pour ce qui concerne la BCE au plan européen.
Dès à présent, des mesures urgentes doivent être prises pour un plan de créations de 100 000 emplois dans les
hôpitaux et, dans les Éhpad, 100 000 pour aller vers les 300 000 postes à créer en 3 ans, l’augmentation de tous les
quotas de formation, des augmentations de salaires équivalent à 300€ mensuel, pour un moratoire sur toutes
fermetures et restructurations des hôpitaux, pour un pôle public du médicament…
Voilà le pôle public...on croirait le PS!