Palestine: manif vendredi 27 à Lannion 18 h dervant la mairie
Nous relayons des prises de position sérieuses qui changent de l'hystérie des prises de position des libéraux de la macronie, des socialistes et autres RN!
Le fanatisme religieux sous lequel se cachent les fascistes palestiniens du Hamas et ceux qui peuplent le gouvernement israélien et lui donnent son orientation doivent être dénoncés.
Aux adhérents et amis de l'AFPS Trégor
La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat
Lettre ouverte de l'AFPS au Président de la République à l'occasion de son voyage en Israël
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Monsieur le Président de la République
Palais de l’Élysée
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 PARIS
Le 23 octobre 2023
N°réf : 56-23
Objet : Votre déplacement en Israël
Monsieur le Président de la République,
Votre déplacement en Israël est annoncé pour mardi, et nous tenons à vous poser cette question : de quel message serez-vous porteur ?
Continuerez-vous, comme cela a été le cas jusqu’ici, à apporter un soutien inconditionnel à l’État d’Israël dans ses actions militaires qu’il mène aujourd’hui contre la population palestinienne et l’ensemble de ses infrastructures civiles ? Allez-vous continuer à soutenir « le droit d’Israël à se défendre » qui, dans les oreilles des dirigeants israéliens, a toujours été compris comme un « permis de tuer » ?
Connaissez-vous l’ampleur de la catastrophe humaine que vit la Bande de Gaza, victime en continu de bombardements indiscriminés, généralisés, et d’une intensité sans précédent ? Imaginez-vous ce million de personnes jetées sur les routes, du manque total d’énergie qui à son tour entraîne l’arrêt de toute distribution d’eau ? Imaginez-vous la pénurie de nourriture, de médicaments, de matériel médical ? C’est une guerre d’élimination qu’Israël mène depuis plusieurs jours contre la Bande de Gaza, et il se prépare à l’irréparable : une attaque terrestre qui viendra s’ajouter à tous les bombardements.
L’attaque des commandos palestiniens contre Israël le 7 octobre, qui a fait de nombreuses victimes civiles et des otages civils, a provoqué une très grande émotion. Cette émotion est parfaitement légitime, mais son instrumentalisation au service de l’élimination d’un autre peuple est criminelle : il est inconcevable pour nous que vous ne fassiez pas cette distinction.
Nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait que l’aide humanitaire, même si elle est absolument indispensable, ne sera jamais à la hauteur des besoins. On ne répond pas à une pénurie générale d’eau pour 2,2 millions d’habitants par la livraison de quelques camions de bouteilles d’eau par un seul point de passage… Seul l’arrêt du siège, la reprise de la livraison d’électricité et de carburant, et l’arrêt des bombardements indiscriminés et des déplacements de population, pourront résoudre la crise humanitaire catastrophique que subit la Bande de Gaza.
Beaucoup d’observateurs observent une situation qui s’apparente à un génocide. Nous refusons que la France en soit complice.
Au-delà de l’attaque sur Gaza, c’est l’ensemble de la Palestine et des Palestiniens qui sont attaqués. En Cisjordanie, les attaques conjointes de l’armée israélienne et des colons ont fait 91 morts au cours des 10 derniers jours. Cette situation impose une protection urgente du peuple palestinien partout où il se trouve.
Nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, de tirer parti de votre voyage en Israël pour exiger de toutes vos forces un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des bombardements, le renoncement d’Israël à son projet de déplacement de population et d’attaque terrestre, et le rétablissement d’urgence à Gaza des livraisons d’énergie et de biens essentiels, en attendant la levée complète du siège de Gaza.
Face à un gouvernement israélien qui est porté par la vengeance et qui se lance dans une aventure qui compromettrait toute perspective de paix, nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, d’être le messager de la paix et du respect du droit.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Bertrand Heilbronn
Président de l’AFPS
Relations presse confédérales / 01 55 82 82 64 / presse@cgt.fr
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Communiqué de presse
Stopper immédiatement le bain de sang à Gaza !
Depuis 10 jours, la population de Gaza subit des frappes terribles en représaille des actes de
terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier. La CGT a condamné sans ambiguïté cette
politique du pire qui dessert la cause palestinienne. Elle ne s’étonne pas de ce que le Hamas
fasse ce type de choix, lui qui viole les droits des femmes et multiplie les arrestations
arbitraires depuis près de 20 ans à Gaza, imposant une double peine à l’enclave, maintenue
sous un blocus scandaleux par Israël depuis 2007.
Mais, la réponse ne peut en aucun cas être celle de la punition collective du peuple palestinien.
D’autant que le gouvernement israélien porte une lourde responsabilité dans la situation
actuelle. Rappelons les inacceptables propos de Benyamin Netanyahou devant les
parlementaires du Likoud en mars 2019, pour justifier son autorisation de transferts de fonds
Qataris vers Gaza : « Quiconque est opposé à un État palestinien devrait être favorable (à ces
transferts). » Une « stratégie », comme le confesse alors le Premier ministre israélien, qui vise
à affaiblir l’autorité palestinienne, en soutenant de facto le Hamas
En une dizaine de jours, à Gaza, plus de 3000 civils dont près de 1000 enfants ont payé de leur
vie cet escalade de la violence aveugle. On annonce, désormais, comme inéluctable une
catastrophe humanitaire majeure sur fond de déplacement d’un million de personnes sur un
territoire de 40 kilomètres de long ceint par un mur et des miradors atteignant 10 mètres de
haut sur trois côtés et par la mer sur le quatrième. Les réserves d’eau et de nourriture ne
permettent à cette population de tenir désormais que quelques jours. L’accès aux soins et à
l’électricité est presque impossible aujourd’hui. De nombreuses voix s’élèvent pour exiger que
l’aide humanitaire rejoigne sans délai la bande de Gaza mais Israël ne semble pas vouloir les
entendre. Une fois encore, dans cette région du monde, le droit humanitaire le plus
élémentaire se trouve bafoué.
La CGT exige de la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’elle mobilise
sans délai les ressources de sa diplomatie pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et pour que
l’anéantissement annoncé du nord de Gaza, par une offensive terrestre, maritime et aérienne
de grande ampleur, ne se produise pas. Elle exige, aussi, que tout soit mis en œuvre pour venir
en aide aux populations civiles. La générosité et les dispositions exceptionnelles (de Relations presse confédérales / 01 55 82 82 64 / presse@cgt.fr
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protection temporaire notamment) mises en œuvre avec raison dans l’accueil aux populations
ukrainiennes fuyant la guerre doivent également s’activer en direction des populations
palestiniennes !
La CGT exige, enfin, que cesse immédiatement la criminalisation de l’expression d’un soutien
au peuple palestinien victime des bombardements. L’interdiction des rassemblements de
solidarité avec les populations civiles meurtries par le conflit est inacceptable !
La CGT adresse, une fois encore, tout son soutien aux milliers de victimes israéliennes et
palestiniennes et à leur famille et exige la libération de tous les otages et personnes
injustement détenus. Elle continuera à agir pour la paix et pour la reconnaissance pleine et
entière de l’État de Palestine et œuvrera, en ce sens, avec ses partenaires syndicaux sur place
et au plan international, dans le cadre de la CES et de la CSI. La CGT travaille actuellement à la
construction d’un arc de forces le plus large possible en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et
d’une paix juste et durable pour cette région du monde.
Montreuil, le 18 octobre 2023
Pour une paix juste et durable entre Israël et la Palestine !
Samedi 7 octobre, le Hamas a déclenché une offensive d’une violence inédite, s’en prenant à
de très nombreuses cibles civiles. La CGT condamne cette escalade qui endeuille et prend
pour cible des millions de civils israéliens comme palestiniens et dessert la cause
palestinienne.
La CGT appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre une résolution exigeant l’arrêt
immédiat de toutes les hostilités et permettant aux organisations humanitaires d’intervenir
sans délai. Au-delà, il n’y aura pas de paix durable sans justice. La CGT demande l’ouverture
d’un processus de paix et la recherche d’une solution politique et diplomatique, seule à même
de mettre fin à la terreur et à la guerre qui meurtrit cette région du monde depuis 1948. Ce
processus de paix doit reposer sur le respect du droit international et des résolutions de l’ONU
et sur la création d’un État de Palestine viable et souverain au côté de l’État d’Israël, l’un et
l’autre régis par un fonctionnement démocratique.
La CGT adresse tout son soutien aux victimes israéliennes et palestiniennes et à leurs familles,
ainsi qu’aux organisations syndicales avec qui elle travaille, la PGFTU (Palestine) et Koach La
Ovdim (Israël).
Ce cap franchi dans le conflit israélo-palestinien a un impact déflagrateur sur tout le Proche et
Moyen-Orient et mobilise au-delà les opinions publiques mondiales. La CGT appelle donc
solennellement le gouvernement et le président de la République à avoir la hauteur de vue
qu’exige la gravité de la crise et à adopter, comme la France a su le faire par le passé, une
position rassembleuse, au plan national et international, condamnant l’agression du Hamas
mais, également, la violence et l’impasse de la politique du gouvernement Israélien.
En effet, le gouvernement israélien dominé par l’extrême droite mène ouvertement une politique d’apartheid et poursuit inexorablement la colonisation de la Cisjordanie et de
Jérusalem-Est, au mépris de toutes les décisions internationales, fermant chaque jour
davantage la porte à tout processus de paix, alors que Benyamin Netanyahou appelle à raser les villes de Gaza.
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La CGT rappelle que le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU),
dans un rapport publié mardi 7 juin, condamne clairement la politique d’Israël sur la situation :
« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes de ce conflit pointent dans
leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature
asymétrique du conflit et la réalité d’un État qui en occupe un autre. »
Montreuil, le 9 octobre 2023