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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

Sur son blog, en janvier 2017, Jean-Luc Mélenchon avait explicitement justifié cette limitation aux flottes d’entreprise («pour commencer») en insistant sur la dimension «sociale».

«Parmi ces niches fiscales anti-écologiques, il y a bien évidemment l’avantage fiscal pour le diesel en matière de TVA et de Taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TIPCE, l’ex TIPP pour « taxe intérieure sur les produits pétroliers»). Cette niche fiscale est estimée à 6 milliards d’euros par an de manque à gagner. Évidemment, en disant cela, je n’ignore pas que beaucoup des gens qui roulent au diesel y ont été encouragés et l’ont fait car c’était moins cher pour eux. La question n’est donc pas seulement fiscale ou écologique. Elle est aussi sociale. La sortie du diesel ne sera socialement possible que si des mesures fortes sont prises pour venir en aide aux actuels propriétaires de véhicules diesel, pour les aider soit à renoncer à leurs véhicules s’ils le peuvent, soit à en changer pour des véhicules moins polluants. Mais pour commencer, on pourrait supprimer l’allégement fiscal sur le diesel pour les entreprises.»

Même discours lors d’une table ronde sur la question des transports organisée par le think tank TDIE. le représentant de LFI présent pour le débat avait jugé que la sortie du diesel était un «impératif. » A la question de savoir si cette sortie devait se faire «tout de suite», il avait répondu : « non, progressivement sur dix ans en tenant compte des aspects sociaux ». Et de répéter : « une des premières mesures sera de supprimer progressivement l’avantage fiscal pour les flottes de voitures d’entreprise »

En résumé : il est exact que Jean-Luc Mélenchon faisait de la sortie du diesel un impératif, allant jusqu’à moquer les positions jugées timorées de Macron sur le sujet. Il est exact également qu’il entendait modifier sur la fiscalité sur le gazole. Mais il insistait sur le fait que, dans un premier temps, cette évolution de la fiscalité devait porter sur les seules flottes d’entreprise. 

Au fait, Hamon, les socialistes, les cocos quelles positions?

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