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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

La propagande de Macron , le vaccin disponible et de ses journalistes des TV inféodés aux trusts pharmaceutiques américains et allemands se déverse sans limite. Les vaccins de Pfozer et de Moderna sont prêts! Youpi! On vaccine, comment, où la bande n'a rien prévu comme d'habitude! Plus grave ces vaccins n'ont pas encore fait leur preuve,  lire ci dessous l'avis de deux éminents médecins;

https://www.ladepeche.fr/2020/11/26/coronavirus-on-na-pas-assez-de-donnees-sur-la-securite-des-vaccins-alertent-des-scientifiques-9222509.php

L'épidémiologiste Catherine Hill et le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière Eric Caumes ont mis en garde contre un "excès de précipitation" dans la course au vaccin anti-coronavirus et considèrent qu'il est trop tôt pour connaître son efficacité.

Dans son allocution de mardi 24 novembre, Emmanuel Macron a assuré que les premiers vaccins seraient "disponibles dès la fin décembre, début janvier", et qu'une "seconde génération" arriverait "au printemps".

 

Certains scientifiques considèrent toutefois qu'il est trop tôt pour crier victoire dans lutte contre l'épidémie. Sur le plateau de LCI, le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière Eric Caumes a mis en garde contre un "excès de précipitation" mercredi 25 novembre. "On n'a même pas encore d'études. On parle de choses qui restent vues à travers des communiqués de presse de laboratoires pharmaceutiques", s'est-il offusqué. "Si jamais il y a un pépin, on va nous reprocher d'être aller trop vite et ça va condamner complétement la vaccination pour des décennies pour des maladies qui sont mortelles dans 100 % des cas comme la rage", déplore le soignant, qui dénonce une "sur communication" autour des vaccins annoncés. "Je pense qu'on risque d'aller trop vite", conclut-il.

 

Eric Caumes chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière

"Il faut attendre d'avoir plus de suivi"

Le chef de service de La Pitié-Salpêtrière n'est pas le seul être dubitatif. Pour l'épidémiologiste Catherine Hill, reçue le même jour sur LCI, il est aussi "trop tôt" pour se fier à un vaccin. "On est raisonnablement certains qu'il n'y a rien de très grave qui se produit avec une fréquence supérieure à un pour 1 000. Mais vous allez vacciner des millions de gens, vous allez commencer par vacciner les soignants. Si vous en dézinguez un pour 1 000, ce n'est pas possible, on ne veut pas un vaccin comme ça. C'est beaucoup trop grave", alerte-t-elle. "On n'a pas assez de données sur la sécurité des vaccins. Il faut attendre d'avoir plus de gens et plus de suivi", plaide l'épidémiologiste.

La Commission nationale des droits de l’homme dénonce la dérive sécuritaire de la loi « sécurité globale »

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/11/26/loi-securite-globale-la-commission-nationale-consultative-des-droits-de-l-homme-denonce-une-derive-securitaire_6061256_823448.html

La Commission nationale des droits de l’homme

 

https://www.cncdh.fr/

Regardez, fondée par René Cassin la CNCDH est tout sauf un comité théodule constitué de rigolos comme un truc macronien!

https://www.cncdh.fr/fr/linstitution

Voir sa composition par exemple:

https://www.cncdh.fr/fr/membres

L'AVIS

https://www.cncdh.fr/sites/default/files/a_-_2020_-_16_-_ppl_securite_globale_nov_2020.pdf

 

Communiqué de presse 26novembre 2020

Proposition de loi relative à la sécurité globale. Une nouvelle étape de la dérive sécuritaire en France

 

Alors que les sénateurs s’apprêtent à examiner la proposition de loi relative à la sécurité globale, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) alerte les élus sur les réformes envisagées par ce texte qui redessine de manière préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire, sans consultation préalable,alors même que le texte porte atteinte à de nombreux droits fondamentaux.

«Il n’est pas possible qu’en France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, une telle proposition de loi soit adopté étant elle est attentatoire aux droits et libertés et contraire à notre modèle de société»,affirme Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH.

Télescopage inquiétant entre police nationale, police municipale et agents de sécurité privée.

La CNCDH s’inquiète de l’insécurité juridique et des risques d’arbitraire introduits par cette proposition de loi. En élargissant à titre expérimental les compétences des polices municipales,dont les agents sont moins formés et opèrent sous le contrôle des maires, l’adoption de cette disposition est susceptible de créer une rupture d’égalité devant la loi des citoyens contraire à la Constitution. La Commission s’inquiète en outre de l’élargissement des droits des agents de sécurité privée qui tendrait à confondre leur mission avec celle des agents de la police nationale.Par ailleurs, la CNCDH attire l'attention des élus sur l’anti constitutionnalité de la suppression de l’habilitation et de l’agrément des agents de sécurité privée par l’Etat prévue par cette proposition.

«Dans une démocratie, l’usage de la force ne devrait être ni honteux, ni dissimulé, mais transparent et contrôlable»

Comme elle l’a ainsi fait dès le 13 novembre dernier,la CNCDH dénonce encore avec force le contenu et l’objectif poursuivi par l’article 24 de ce texte.La modification apportée par le gouvernement, à la suite de la mobilisation massive des professionnels, de la société civile et du grand public n’atténue pas les craintes suscitées par cet article. La CNCDH considère que cet article, combiné au nouveau Schéma national de maintien de l’ordre, par la menace d’intervention et de saisie de matériel et de poursuites qu’elle fait peser,tant sur les journalistes que sur les citoyens,porterait une atteinte à l’exercice du droit à l’information et constituerait une entrave aux droits des victimes éventuelles.

Recours massif aux dispositifs de surveillance aéroportée

Enfin, la rédaction vague des motifs admis pour recourir à des drones munis de caméra,la faiblesse des garanties apportées quant au respect des droits,les risques d’utilisation des drones à des fins d’intimidation ou de dissuasion,encore accrus par le recours à des technologies issues de l’intelligence artificielle,alertent particulièrement la CNCDH. L’usage de tels drones, dans un contexte plus général de dégradation des relations police citoyens, ne ferait qu’accroître la méfiance et la défiance de la population envers la police.

La CNCDH appelle le Gouvernement à mener un débat démocratique et éthique sur l’utilisation de cette technologie et ses conséquences sur les libertés fondamentales, comme l’ont déjà préconisé la CNIL et et l’Union européenne.

 

 

Contact Presse: Margot Tedesco I07.85.77.95.20 Imargot.tedesco@cncdh.frI www.cncdh.frI Twitter @CNCDH

 

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