Pour les électeurs de Lannion et particulièrement pour les électeurs verts, FI (Mélenchon),PCF et accessoirement PS
Nous publions cet article d'un journal numérique de Grenoble transmis par un ami communiste (pas PCF neo-huiste). Ce pamphlet édifiant montre la vraie nature de ce vert, qui comme d'autres Jadot ou autre de Rugy n'est qu'un socilalo-macronien en devenir. On s'y laisse prendre au début comme Ruffin (mais qu'allait-il faire en cette galère), bref on re-prépare la pause de Blum ou le tournant de 1983 sans parler du détestable Hollande....mais le rose vire au verdâtre!
FOCUS – Dans Le Vide à moitié vert, ouvrage de deux-cents pages qui vient de paraître, le fondateur du journal satirique grenoblois Le Postillon éreinte les six ans de mandat rouge-vert d’Éric Piolle et son équipe à la tête de la capitale des Alpes. Un pamphlet sans concessions qui se lit d’une traite, dans lequel Vincent Peyret dit (aussi) beaucoup de lui-même.
Imaginons qu’en littérature politique, les essais tentent de construire des mythes et les pamphlets de raconter des histoires. Alors Le Vide à moitié vert raconte celle de Vincent Peyret, fondateur du journal satirique Le Postillon, « ayatollah du vélo », abstentionniste résolu, réfractaire au mobile et donc sans 06 attitré. Le journaliste éreinte durant deux-cents pages valeureuses le premier mandat d’Éric Piolle et de son équipe… pour se demander s’il n’a finalement pas été trop gentil.
Vincent Peyret, directeur de la publication du Postillon, prenant la parole lors du procès intenté au Postillon par Christophe Ferrari, président de la Métro. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Ferrari est un ancien PS (ndlr Huma Lann)
FOCUS – Dans Le Vide à moitié vert, ouvrage de deux-cents pages qui vient de paraître, le fondateur du journal satirique grenoblois Le Postillon éreinte les six ans de mandat rouge-vert d’Éric Piolle et son équipe à la tête de la capitale des Alpes. Un pamphlet sans concessions qui se lit d’une traite, dans lequel Vincent Peyret dit (aussi) beaucoup de lui-même.
Imaginons qu’en littérature politique, les essais tentent de construire des mythes et les pamphlets de raconter des histoires. Alors Le Vide à moitié vert raconte celle de Vincent Peyret, fondateur du journal satirique Le Postillon, « ayatollah du vélo », abstentionniste résolu, réfractaire au mobile et donc sans 06 attitré. Le journaliste éreinte durant deux-cents pages valeureuses le premier mandat d’Éric Piolle et de son équipe… pour se demander s’il n’a finalement pas été trop gentil.
Source : article Un pamphlet sur le mandat d'Éric Piolle à Grenoble | Place Gre'net - Place Gre'net
Source : article Un pamphlet sur le mandat d'Éric Piolle à Grenoble | Place Gre'net - Place Gre'net
Et si tout cela partait d’un pêché originel ? Vincent Peyret l’avoue : il tenait un scoop peu avant la victoire d’Éric Piolle. Celui de ses actions au sein de Raise Partner. Il n’en fera pourtant pas état. « Pour préserver le candidat ? Non, non, enfin… Pas complètement… euh… Peut-être que si quand même un peu. C’est plus complexe : même si je n’ai jamais été un partisan d’Éric Piolle, j’espérais quand même sa victoire » (page 14). « La connerie reste en constant progrès » Aujourd’hui, Vincent Peyret (qui ne signe pas l’ouvrage, mais précise en préface en être l’auteur), veut livrer sa vision de la gauche rouge-verte, au pouvoir à Grenoble depuis 2014. Ceci alors qu’Éric Piolle prend chaque jour de plus en plus de poids sur la scène nationale, sur le terrain comme dans les médias. 2022, le maire de Grenoble y pense, et l’on s’épargnera pour une fois l’image barbante du rasage matinal. Le Vide à moitié vert, aux éditions Le Monde à l'envers © Le Monde à l'envers Le Vide à moitié vert © Editions Le Monde à l’envers Le souci, pour le directeur du Postillon, c’est que les élus rouges-verts grenoblois n’ont rien amené de résolument différent. Sauf des éléments de langage qui ont le
don de l’irriter. Quand il s’agit, par exemple, de s’opposer aux « conservateurs ». « Cela fait bien longtemps que “progrès” et “conservatisme” ne veulent plus dire grand-chose. Mais la rhétorique de Piolle montre que la connerie, elle, reste en constant progrès ». Trop gentil, on vous dit. En-dehors des formules, juge l’auteur, le mandat grenoblois d’Éric Piolle aura été marqué par des décisions « austéritaires », des fermetures de bibliothèque, des évacuations de campements, un rejet du Ric de l’Arlequin, des contrats avec Bouygues ou JC Decaux… Ou le développement d’une « smart city », que cachent mal les coups de boutoir contre la 5G d’un maire avec « deux voire trois smartphones à la main ». Des pages truffées de Tartuffe L’auteur de chevet de Vincent Peyret ? Molière, visiblement. Tant il use (et abuse) des références à Tartuffe pour qualifier Éric Piolle, mais pas que. En prennent aussi pour leur grade l’Insoumis Alan Confesson et l’ancien guitariste punk Antoine Back. Sans oublier Pierre Mériaux, qui qualifia en son temps Le Postillon « d’extrême droite ». Ou même François Ruffin, fondateur du journal Fakir, documentariste et député LFI s’étant affiché plusieurs fois à Grenoble comme soutien d’Éric Piolle, avec lequel l’auteur n’est guère tendre.
Source : article Un pamphlet sur le mandat d'Éric Piolle à Grenoble | Place Gre'net - Place Gre'net
Et au-delà des “tartufferies » ? À gauche, rien de nouveau, semble dire l’ouvrage. « Qu’ont-ils fait en six ans de responsabilité, si ce n’est la même chose que les autres ? On a déjà vu que les rouges-verts adoraient, comme les macronistes, se prétendre “du nouveau monde“ ou “en avance”. […] La principale valeur ajoutée de ces élus […] est d’être en avance, c’est-à-dire de faire la même chose que tous les autres, mais un peu plus tôt. »
Lorsque le fondateur du Postillon évoque l’ouvrage d’Éric Piolle, Grandir ensemble, c’est pour mieux le moquer : « Pas l’ombre d’une information inédite, d’une analyse originale, d’une faiblesse, d’une contradiction, tout ce qui peut faire l’intérêt de la littérature ». Une critique que l’on ne saura faire au Vide à moitié vert et à son auteur. Ce que l’on soit ou non en accord avec sa vision de la société, de l’action politique ou de la cuvette grenobloise.
Le Vide à moitié vert, la gauche rouge-verte au pouvoir : le cas de Grenoble, Le Postillon (Vincent Peyret), édition Le Monde à l’envers, 2021, 218 pages, 10 euros.