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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

Contre les mesures Macron sur la réforme de l'indemnité chômage et pour le pouvoir d'achat!

Le rassemblement aura lieu à 11 h 30, sur le parking de la Poste à Lannion.

’Intersyndicale du Trégor s’est retrouvée pour organiser la manifestation du 5 octobre. De gauche à droite : Michel Blin (Solidaires), Benoit Dumon (CGT), Vincent Tournier (FSU), Sandra Briand (FO) et Carine Webert (FO)

L’intersyndicale (CGT, Solidaires, Forces Ouvrières et FU) s’est mise d’accord sur les points à aborder : emplois, salaires, conditions de travail, fonction publique, et surtout la réforme du chômage du 1er octobre.

Lannion Trégor communauté fait partie des territoires où les demandeurs d’emploi ont fortement augmenté, ​annonce Michel Blin (syndicat Solidaires),au-dessus des moyennes nationales​, un constat que les syndicats expliquent par les conditions de travail déplorables ​et les baisses continues de salaire​. Avec cette réforme, ils craignent une augmentation des familles dans la misère​, selon Sandra Briand (syndicat Force ouvrière).

Pour Benoît Dumont, de la CGT, « il s’agit de mettre en avant nos préoccupations sur les thèmes de l’emploi, des conditions de travail, de la fonction publique ou de la réforme du chômage, qui entre en vigueur le 1er octobre, après avoir été suspendue en mai par le Conseil d’État. Le nouveau mode de calcul va pénaliser des centaines de milliers de demandeurs d’emploi ». Et justement, pourquoi cette manifestation a-t-elle lieu après l’entrée en vigueur de cette réforme ? « L’appel national a été lancé cet été, quand les syndicats ignoraient encore la date d’application de la réforme », explique le syndicaliste.

 

Augmentation du chômage de longue durée

Les syndicats tiennent à rappeler que, si les chiffres de l’emploi se rapprochent de ceux de la période précédant la crise sanitaire, « le nombre de chômeurs de longue durée augmente, singulièrement dans le Trégor. Et cela, même s’il existe des secteurs en tension qui ne trouvent pas de candidats, notamment dans le service à la personne. Ce secteur est complètement dévalorisé, comme tout ce qui fait société. Il y a de vrais besoins, mais nous demandons des mesures concrètes ».

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