L'UE responsable de la situation en Ukraine selon Shröder, la socialiste Ehrel complice
Les socialistes voudraient la guerre ils ne s'y prendraient pas autrement!
L'irresponsabilité de Hollande, Valls et autres Fabius appuyés par la député locale Ehrel et les chefs socilistes du Trégor choque même l'ancien chancelier socialiste Allemand Shröder qui déclare que l'UE est responsable de la crise.
Voir le Monde: http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/11/l-ue-responsable-de-la-crise-en-ukraine-selon-gerhard-schroder_4414853_3214.html
Quand ce même journal signale que des mercenaires américains appuient les fascistes de Kiev dans leurs opérations de l'est de l'Ukraine il y lieu de s'inquiéter.
Vous trouverez ci joint 3 documents pour éclairer la situation:
Pour Poutine, la sécurité de la russie se joue en Ukraine
Entretien avec Jean Radvanyi.
Vadim Kamenka Samedi, 10 Mai, 2014 -
See more at: http://www.humanite.fr/pour-poutine-la-securite-de-la-russie-se-joue-en-ukraine-527441#sthash.LKsrBJgm.dpuf
Professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et auteur de « Retour d’une autre russie », Jean Radvanyi nous décrypte la position russe et met en cause l’expansionnisme de l’OtanHD. Comment expliquerez-vous la position russe vis-à-vis des soulèvements dans l’est de l’Ukraine ? Jean Radvanyi. Il y a deux choses. D’abord, les événements qui se passent en Ukraine. C’est un pays fragile et très divisé. Pour se développer, il doit absolument entretenir de bonnes relations avec la Russie et l’Union européenne. Pour arriver à un tel compromis, il faut un signal fort, commun de ces deux puissances. L’autre aspect de cette crise ne concerne pas vraiment l’Ukraine. Ce pays sert de véhicule à un certain nombre de questions que posent les Russes depuis plusieurs années quant à la redéfinition de la sécurité en Europe. Au sommet de Munich, en 2007, Vladimir Poutine les avait clairement présentées : est-ce que l’OTAN a pour mission de s’étendre jusqu’aux frontières de la Russie, incluant l’Ukraine et la Géorgie ? Les Européens sont-ils d’accord ? Et comment les Russes réagissent à cette hypothèse ? Malheureusement, ce qui se passe en Ukraine, avec la radicalisation des extrêmes peut amener au dialogue mais aussi à la rupture. Ce qui est très inquiétant. HD. La Russie pourrait-elle intervenir militairement dans la partie orientale de l’Ukraine ? J. R. Fondamentalement, le pouvoir russe ne veut pas annexer l’est du pays. Le risque de plonger dans un bourbier dans lequel les Russes n’ont rien à gagner et de déstabiliser leurs propres frontières les pousse à ne pas intervenir. Mais la façon dont ils agissent, en massant des troupes à la frontière ukrainienne, en soutenant les forces antigouvernementales et les séparatistes, laisse planer une incertitude. Car si le plus grand nombre souhaite un fédéralisme, une partie radicale de ces groupes défend une République autonome du Donetsk qui a furtivement existé au début des années 1920 ou le rattachement à la Russie. Malheureusement, la position du Kremlin n’est pas assez claire sur cette question. En laissant toute la presse russe soutenir les groupes les plus radicaux qui prônent le séparatisme, Poutine envoie des signaux excessivement troubles.HD. L’étranger proche (Ukraine, Géorgie) est un espace vital pour la Russie. Cette ligne rouge poussera-telle Vladimir Poutine à utiliser la force ? J. R. La Russie n’a pas trouvé d’arguments positifs pour attirer vers elle les États qui sont sur sa partie orientale. Dans ses rapports avec ces anciennes Républiques soviétiques tentées de se rapprocher de l’Union européenne et de l’OTAN, la Russie n’a cessé de recourir à des pressions économiques, douanières (guerre du gaz avec l’Ukraine), politiques et parfois militaires (Géorgie, Crimée). Son attitude a poussé l’opinion publique des pays en question vers l’Europe. En Ukraine, une partie de la population regarde toujours vers la Russie, avec qui elle a des liens économiques très fort. Et si nous n’allons pas vers une désescalade, le scénario d’une guerre civile totalement incontrôlable pour l’UE et la Russie apparaît inévitable.HD. Quelle part de responsabilité l’Europe et les États-Unis ont dans cette crise ? J. R. La série de décisions prises tant à Moscou qu’à Kiev, Bruxelles et Washington ont fait basculer le monde dans une épreuve de force majeure. Une partie des dirigeants américains, dont Hillary Clinton, continuent de vouloir affaiblir défi-nitivement la Russie et n’ont jamais abandonné la stratégie de Zbigniew Brzezinski (encerclement de la Russie). Ils sont mêmes soutenus par certains États européens comme la Pologne ou la Suède. La dissolution du pacte de Varsovie leur a permis d’étendre leur domination vers l’Est. La Russie défend des intérêts stratégiques tout aussi légitimes que ceux des États-Unis et des principaux États occidentaux dans leurs diverses zones d’influence. C’est ce double discours sur des règles internationales immuables tout en les enfreignant qui agace Moscou.HD. Le fédéralisme fait-il partie des solutions envisageables pour sortir de l’impasse ? J. R. En ce qui concerne les solutions aux problèmes internes, une autonomie accrue des régions orientales pourrait être une voie à suivre. Cela peut prendre la forme du fédéralisme, de nombreux pays fonctionnent de cette manière sans remettre en cause l’unité de la nation. Mais il faut aussi une neutralité effective du point de vue militaire de l’Ukraine. C’est-à-dire qu’il faut que l’OTAN cesse de s’élargir vers l’est. - See more at: http://www.humanite.fr/pour-poutine-la-securite-de-la-russie-se-joue-en-ukraine-527441#sthash.LKsrBJgm.dpuf
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/11/des-mercenaires-en-ukraine_4414868_3214.html
Environ quatre cents mercenaires d'une entreprise américaine opèrent en Ukraine aux côtés des soldats et de la police dans des opérations contre les séparatistes prorusses, affirme le journal allemand Bild am Sonntag, qui dès le mois de mars s'interrogeait à ce sujet.
Selon des informations fondées sur des communications radio entre des centres de commandement de l'armée russe, interceptées par l'agence de surveillance américaine NSA et transmises ensuite aux services secrets allemands (BND), les mercenaires américains coordonnent et dirigent des opérations de guérilla contre les séparatistes prorusses autour de Sloviansk.
Ces quatre cents mercenaires travaillent pour Academi, plus connu sous son ancien nom de Blackwater, une entreprise de sécurité qui avait été privée de contrat par l'armée américaine en Irak après des tirs sur des civils en 2007. Le journal précise toutefois ne pas savoir qui a passé le contrat avec Academi.
L'édition dominicale de Bild rappelle que Moscou avait dénoncé il y a quelques semaines la présence de mercenaires américains aux côtés des troupes gouvernementales ukrainiennes, ce que l'ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt, avait démenti à la mi-mars. Dimanche 4 mai, l'hebdomadaire indiquait que des agents de la CIA et du FBI aidaient Kiev à mettre un terme à la rébellion dans l'est de l'Ukraine et à installer un dispositif de sécurité efficace, sans toutefois s'engager directement dans les affrontements
Le Figaro
Poutine, la Russie et les médias français :
le coup de gueule de Vladimir Fédorovski
• LE FIGARO Par Eugénie Bastié Mis à jour le 08/05/2014
FIGAROVOX/ENTRETIEN- Des dizaines de séparatistes ont péri dans un incendie à Odessa provoqué par
des nationalistes ukrainiens, ce qui n'a pas beaucoup ému les médias français. Vladimir Fédorovski,
écrivain russe qui ne porte pas Poutine dans son coeur, y voit le signe d'une russophobie médiatique.
Vladimir Fédorovski est un écrivain russe d'origine ukrainienne, actuellement le plus édité en France. Diplomate, il a joué un rôle actif dans la chute du communisme, il fut promoteur de la perestroika puis porte-parole d'un des premiers partis démocratiques russes. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Russie mythique, et dernièrement un essai sur Poutine intituléPoutine, l'itinéraire secret, (Editions du Rocher, 2014). Il présente actuellement en France un spectacle de théatre total intitulé Les mystères de Saint -Petersbourg .
Pour accéder à l'ensemble de l'article :