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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

Selon le JDD

http://www.europe1.fr/politique/sondage-pour-les-francais-ni-le-pen-ni-macron-nont-une-stature-de-president-3315275

 

Entre les deux finalistes de l'élection présidentielle, l'indécision des Français ne faiblit guère. Et s'ils prêtent davantage d'atouts à Emmanuel Macron qu'à Marine Le Pen pour diriger le pays, celui-ci ne bénéficie pas d'un réel élan d'adhésion. Tels sont les deux principaux enseignements de l'enquête réalisée cette semaine par l'Ifop pour le JDD. A sept jours du second tour, ce double constat pourrait augurer un surcroît de démobilisation, après la participation décevante enregistrée dimanche dernier (22,23% d'abstention).

Invités à comparer les qualités personnelles et les forces politiques de l'un et de l'autre, les électeurs apparaissent très partagés, et refusent même souvent de choisir entre les deux. Ainsi, une majorité (relative) d'entre eux considère que ni la candidate du FN ni le fondateur d'En marche! ne seraient en mesure de vaincre le chômage (45%), de rassembler les Français (42%), pas plus que d'obtenir une majorité parlementaire (43%) à l'issue des élections législatives du mois de juin. Même sur la question de l'honnêteté, devenue un facteur de choix essentiel sous l'effet des "affaires", un tiers seulement des sondés accordent leurs faveurs à Emmanuel Macron (contre un cinquième qui préfèrent Mme Le Pen), mais près de la moitié d'entre eux affichent un scepticisme égal envers les deux prétendants (y compris, c'est à relever, 33% des électeurs lepénistes eux-mêmes).

"Un jugement en clair-obscur"

Cette – importante – réserve mise à part, la préférence des Français va à Emmanuel Macron sur la plupart des sujets, "avec une avance nette mais rarement écrasante", relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, qui parle d'un "jugement en clair-obscur". C'est notamment le cas sur la capacité à défendre les intérêts de la France dans le monde (43% contre 29%), la stature présidentielle (37% contre 27%) ou l'aptitude à rassembler les Français (36% contre 22%) et à recueillir une majorité parlementaire (39% contre 18%).

Sans surprise, les clivages les plus forts surgissent à propos de l'"inquiétude" inspirée par la candidate d'extrême droite (54% en font état, contre seulement 25% à propos d'Emmanuel Macron) et, en sens inverse, au sujet de la proximité avec les électeurs (36% en créditent Mme Le Pen, 20% seulement pour Macron) et surtout sur la sécurité, où la candidate du FN est presque deux fois mieux créditée que l'ancien ministre (42% contre 22%).

Plus encore que l'ensemble des Français, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon renvoient les deux finalistes dos à dos sur toutes les questions – même si 40% prêtent une meilleure "stature" à Macron et 58%, plus de "proximité" à Le Pen. Cependant, une majorité (54%) de ceux qui ont choisi Mélenchon le 23 avril jugent la dirigeante du FN "la plus inquiétante". Ce sentiment est partagé par une majorité (55%) d'électeurs de François Fillon, ce qui, à défaut d'un "front républicain", laisse entrevoir des reports de voix favorables à Emmanuel Macron, par crainte de l'extrême droite plus que par adhésion à son projet.

Bref en gros votons Macron pour éviter Le Pen mais nous n'adhérons pas au projet du banquier soutenu par la nomenklatura du capital et de la bien-pensance libérale!

 

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