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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

Bon on connait l'état des hôpitaux de Lannion et Guingamp, les rapports sont accablants sur l'état moral des personnels, le manque de postes. Les annonces qui ne sont que des annoncent masquent la réalité du manque de moyen.

Les "kékés" gouvernementaux du Macron au Véran abreuvent les média complaisants mais ce soir 28 avril nous en sommes encore à plus de 31 000 nouveaux cas et la Bretagne est annoncée comme la région ou le délai d'attente pour la vaccination est le plus long de France. Bravo l'ARS! Bravo les macroniens, vous pouvez chanter l'hymne breton réac mais vous ne faites rien pour la région. Dignes successeurs d'un PS et de ses supplétifs qui nous ont plongés dans cette situation dans laquelle leur effort de destruction des services publics est un des facteurs aggravant de la crise.

Qu'avez vous fait Mesdames et Messieurs? RIEN? Des discours creux, des actes vous en êtes incapables par veulerie, incompétence et parfois corruption! Vous donnez ainsi des armes aux ennemis de la démocratie!

 
« la FRANCE est le seul pays au monde à avoir continué à fermer des lits en pleine pandémie »
 
(titre de l’article : « la France manque toujours de lits de réanimation » :
Sabine Germain Alter Eco avril 2021)
 
Evolution de lits de réanimation sur un an :
- 10 707 lits de réa à la mi-avril 2020 (1ère vague du Covid)
- baisse à 10 133 lits le 15 mai 2020
- baisse à 8 320 lits le 15 juin 2020
- baisse à 5 800 lits en juillet 2020
- stagnation autour de 5 000 lits aujourd’hui en mars 2021
(rapport de la Cour des Comptes du 18 mars 2021)
 
Evolution à moyen terme (entre 2013 et 2019)
- lits d’hospitalisation complète
+ baisse de 5,6 % : sous la barre des 400 00 lits
- lits de réanimation
+ légère hausse : + 56 lits en 6 ans , soit + 0,17 % /an
soit 5 080 lits au 31 décembre 2019
- ce qui est très insuffisant vu le vieillissement de la population : les 2/3 de ces lits sont occupés par les personnes âgées > 65 ans
- ainsi, le nombre de lits de réa a augmenté 10 fois moins vite que celui des gens > 65 ans
Cause :
- la T2A (tarification à l’activité) et ses effets pervers depuis 2005 (selon la Cour des Comptes) : l’ouverture de lits de réa médicale génère un déficit moyen de 115 000 €/an, ce qui n’est pas très incitatif pour les directions d’hôpital.
- c’est grâce à la chute du nombre d’ accidents (confinement) et aux déprogrammations d’interventions que le nombre de lits de réa a été multiplié par 2 durant la 1ère vague
MAIS « on ne peu pas continuer à déprogrammer trop longtemps avec les conséquences sur les malades : cancers etc … »
- les équipes médicales s’épuisent à la longue car la « crise » liée au Covid devient chronique (donc, ce n’est plus une crise).
- l’ensemble du territoire est touché dans la vague actuelle, contrairement à la première, avec des taux d’occupation en réa très élevés dans certaines régions (116 % Hauts-de-France, 110 % PACA, 105 % Île-de-France)
 
 
 
Un déficit chronique :
- Où sont les 12 000 litsde réa dont a parlé Olivier Véran cet été ? Ils sont « virtuels » : le ministère a bel et bien recensé 12 515 lits « mobilisables » !
- MAIS pour les faire fonctionner, il faudrait embaucher des milliers de personnels de santé : pour faire « tourner » une douzaine de lits, il faut 12 infirmieres spécialisées, 6 aides-soignants, 3 médecins et environ 3 internes (selon la CGC-CFE)
- à ce jour, 5 080 lits de réa sont actifs en France (dont 1 425 en Île-de-France) et il en faudrait au moins 500 lits de plus pour faire face à une 3ème vague de Covid et plus de 30 000 postes sont vacants dans les hôpitaux publics
- idem dans le Privé : la capacité d’accueil en réa est de 2 000 lits « mais il faut des bras » (selon la FHP)
 
Personnels soignants :
- après l’épuisement général, viennent se greffer les désillusions et le sentiment de ne pas être entendus : « la 1ère vague nous a confronté à des choix terribles, certains infirmier se sont sentis broyés... » Il ne faut pas s’étonner que le nombre de postes vacants (7 500 avant le Ségur de la Santé) ait été multiplié par 4 depuis
 
des Scandales !
- 70 000 soignants hospitaliers et 55 000 personnels d’EHPAD etd’IME ont contracté le Covid et cette pathologie n’est reconnue comme maladie professionnelle que sous sa forme sévère (oxygène nécessaire)
- l’autorisation de licencier des médecins hospitalier est parue au décret du 3 septembre 2020
- une économie d’ 1 Milliard d’€ est prévue par la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2021
- les salaires moyens restent < de 10 % à la moyenne européenne
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