Le nouveau mot d’ordre du P C F 22: « Des plaçous oui mais des plaçous ! »
Le nouveau mot d’ordre du P C F « Des plaçous oui mais des plaçous ! »
Les élections cantonales (on appelle cela départementale depuis une sale réforme de Satkozy ou Hollande, entre les libéraux acharnés on se perd) approche à grand pas et à petit bruit. Il est vrai que les citoyens ont la tête ailleurs, la pandémie et la sale politique de macron suffisent à occuper les esprits de tout un chacun.
Mais dans l’ombre, tels des rats, le monde de la petite bourgeoisie politicienne s’agite à certains endroits, l’objectif : un plaçou. Pour ceux qui ignorent la signification du terme, le plaçou est un emploi, une planque obtenue grace à un « protecteur », un "parrain". A ce jeu la miss Cindérella Bernard de Bégard est assez experte, la dame qui a été étrillée aux législatives de 2017 (4° dans la circonscription, derrière la FI et le PS dont elle fut de ceux qui le mirent en place). Rappelons que ce territoire de la 4° circonscription fut celui de François Leizour, de Felix Leysour et qu'il comprend Plestin et Plouaret ...pays de Marcel Hamon, Norbert Le Jeune , Jean Le Lagadec , ...bref une histoire du PCF! Elle y est sèchement battue, cherchez l’erreur ! Elle est ensuite aussi sèchement éconduite aux élections municipales à Bégard, la terres du clan Bernard, les électeurs ont préféré l’autre clan local les Clech ! La PCF arrive bonne dernière, battue par le PS et la droite ! Bref la population n’en veut pas !
L’histoire ne s’arrête pas là, coucou revoilà la Bernard pour les élections, la dame ne veut pas perdre son dernier plaçou, le conseil général (elle a perdu les revenus de 1° adjointe et du sitom). Retourner au travail non merci, surtout que le PC n’a sans doute pas les moyens de lui assurer un poste de permanent vu sa décomposition qui se traduit aussi sur le plan des finances.
Alors, il n’y a qu’une solution : continuer la ligne Lahellec, se vendre et vendre le PCF 22 comme rabatteur pour les socialistes !
Au dernières nouvelles le PS lui offrirait un binôme, sans doute avec le maire de Tonquédec, gueule du clan Clech, du PS local de Bégard ! Que vont faire les cocus ?
Les choucroutards du PCF jouent leur dernière carte, comme nous l’annoncions en 2014 à la suite des municipales, il a disparu du paysage en tant que force politique dans LTC, disparu à Plestin, 2° couteau à Lannion derrière les verts et l’UDB, balayé à Pleumeur, ridicules à Plufur, la patrie de Lahellec où il ne s’est jamais risqué devant les électeurs (il préfère la combine des sénatoriales ou des régionales où il n’avait pas hésité à trahir son propre parti), divisés à Plouaret, disparus ailleurs, il reste un maire communiste en Argoat à Belle Ile en terre, quelques conseillers ou adjoint ici ou là, supplétifs du plus offrant. A Plouaret ou le PC s’était divisé au municipales comme un vulgaire PS, il n’ont comme solution que de relancer Claudine Le Bastard, la maire PS tord le nez mais elle a son plaçou, alors !
Pourquoi le PC des Côtes d'Armor, peut il encore jouer ces cartes alors qu’il n’est qu’une sorte de MRG en voie de disparition.
1) Même défraîchie, c’est une image, un immense passé que ceux qui tiennent encore l’appareil essaient de monnayer au mieux de leurs intérêts particuliers.
2) Les petits bourgeois du PS après leur déroute de 2017 sont encore mal assurés de leur course aux places. Après avoir été pris de court par leurs rivaux dans l’appareil PS dans le ralliement au macronisme comme le président de la région qui avoue avoir voté pour macron au premier tour, ou jugeant à juste titre que ce ne serait qu’un feu de paille dans la région, ils restent inquiets. Les départementales ne sont pas les municipales et les initiatives citoyennes n’y émergent pas, mais les verts et la droite restent menaçants pour le podium. Cet affrontement des petites bourgeoisies locales est féroce, les unes cherchant le pouvoir local pour conforter la boite de beau Papa comme l’actuel président du CG, les autres cherchant des places, le monde politico-administratif offrant des opportunités d’accès aux biens plus faciles que le salariat, les études et les concours, ou les risques liés à l’entreprise. Les alliés même de plus en plus symboliques restent importants.
Espérons que c’est la dernière fois que le PCF 22 aura cette opportunité de trahir les idéaux de la vraie gauche et du communisme.