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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

 

Les premiers communards


Ils sont rares qui encore y songent
à ces jours, ces combats, ces noms,
mais le coeur ouvrier garde
le souvenir sacré du grand jour.


Le capital alors était jeune,
les cheminées étaient moins hautes,
ils hissèrent le drapeau de la lutte
dans le Paris des Français.


Barattant l'espoir dans le coeur des gueux,
rongeant d'inquiétude les riches,
les paroles du socialisme vivant
jaillirent au−dessus de la terre.

Le monde bourgeois tout entier applaudit
du gras des paumes, quand il vit
en marche sur les routes,


ses gendarmes − les Versaillais.
Sans fouiller l'article des lois,
sans discussions, ni palabres,
Gallifet, leur Koltchak français,
mit au poteau la Commune.
Leurs voix sont−elles mortes tout à fait,
sont−elles étouffées pour toujours ?
Pour en être sûres, des dames, dans leurs yeux,
enfonçaient le bout de l'ombrelle.

De bon appétit le bourgeois bouffa la Commune,

s'essuya la lèvre à ses drapeaux.
Seul nous reste le mot d'ordre :
"Vaincre ! Vaincre − ou mourir ! "


Les Versaillais crachant sur Paris des balles
sont partis sonnant des éperons.
Et la faoe bourgeoise se remit. à luire,
mais notre Octobre vint !

 

La classe ouvrière est plus sage, et ça fait plus de monde,
nous sommes parés, contre mots et matraques.
Eux surent tenir une poignée de jours, −
nous autres tiendrons des siècles.


Au−dessus des soies bruissantes de leurs noms,
défilent les colonnes rouges.
portant en ce jour, pour la neuvième fois,
leur offrande de deuil et d'orgueil.

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