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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

 

 

 

 

 

Les socialiste comme d'habitude sont experts dans le double langage, il n'y a guère que Le Pen qui fasse aussi bien,  même Sarkozy est battu, c'est dire et cela illustre le niveau de tous ces politiciens! L'ampleur de la victoire de Syriza les a surpris et de manière opportuniste les politiciens socialistes français ont fait semblant de trouver légitimes les aspirations du peuple grec mais leurs amis socialistes allemands et autres montrent le vrai visage des socialistes: des réactionnaires au service de la finance.

 

On aimerait avoir l'opinion des "cocos" locaux qui collaborent si bien  avec les Lejeune, Ehrel, Le Bihan et autre Kervaon. Chez les « communistes du PCF local » le double langage est aussi une spécialité !

 

 

 

 

 

 

D’après un article de la dépêche du midi, les précisions sur l’étiquette  politique des politiciens européens est de nous !

L'Union européenne a durci le ton jeudi à l'égard de la Grèce au lendemain de l'annonce par le gouvernement grec d'Alexis Tsipras d'un catalogue de mesures anti-austérité, tandis que les banques grecques regagnaient en partie ce qu'elles avaient perdu la veille en Bourse.

"Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l'Europe", a ainsi tonné le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une interview au quotidien français le Figaro, en soulignant qu'"il n'est pas question de supprimer la dette" d'Athènes même si "des arrangements sont possibles".

(Junker a été élu par lUMP et les socialiste, y compris les frondeurs qui applaudissent Tsipras aujourd’hui

L'alternance politique en Grèce et les changements décidés par le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras "ne doivent pas se faire au détriment" des autres Européens, a mis en garde de son côté le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel. (bon socialiste allemand ami de Hollande et Valls…de Merkel et de la finance)

Le président du Parlement européen Martin Schulz (Socialiste, élu avec les voix de l’UMP et du PS frondeurs compris) était attendu à Athènes jeudi, et lui aussi semble moins conciliant que d'habitude. Sur LinkedIn, dans un point de vue intitulé "Ni drame ni drachme en Grèce", M. Schulz observe que "si le nouveau gouvernement Syriza veut +dire non à tout+, alors l'élan de M. Tsipras pourrait être de courte durée".

Un autre poids lourd de l'Europe, Jeroen Djisselbloem, (Lui aussi  socialiste, parti travailliste des Pays Bas membre de l’internationale socialiste) le président de l'Eurogroupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, devait également se rendre à Athènes vendredi.

Les Européens n'ont pas été les seuls à manifester leur inquiétude jeudi. La Chine s'est dite "vivement préoccupée" d'une des mesures-phares annoncées mercredi : le gouvernement Tsipras a l'intention de suspendre le processus de privatisation du port du Pirée, où le géant chinois du fret maritime Cosco est déjà présent.

"Nous avons appris par des articles de presse que le nouveau gouvernement en Grèce a annoncé (...) mettre un terme à la privatisation du port du Pirée. Cela nous préoccupe beaucoup", a ainsi déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce.

"Nous comptons exhorter le gouvernement grec à protéger les droits et intérêts légaux des sociétés chinoises en Grèce, dont Cosco", a-t-il ajouté.

Cette annonce sur l'arrêt des privatisations d'infrastructures fait partie d'un véritable inventaire à la Prévert d'annonces de réformes, allant de l'augmentation des petites retraites à celle du salaire minimum, en passant par le retrait des barrières limitant l'accès du public devant le parlement.

Offense à la rigueur budgétaire

Toutes sont directement tirées du programme de Syriza et toutes, sauf les plus anecdotiques, offensent la rigueur budgétaire préconisée par la troïka (UE, BCE, FMI) qui supervise le pays depuis quatre ans en échange de prêts massifs.

Toute la journée de mercredi, tout en assurant qu'ils voulaient instaurer "une nouvelle relation de confiance et de sincérité" avec leurs partenaires, Alexis Tsipras ou son ministre des Finances Yanis Varoufakis ont multiplié les déclarations montrant qu'ils n'avaient pas la moindre intention de se plier à la troïka.

"Le Mémorandum (les plans d'aide en échange de réformes difficiles, ndlr), pour nous, c'est terminé", a lancé le vice-Premier ministre Yannis Dragasakis.

L'hypothèse d'un krach des banques s'est cependant éloigné jeudi. La veille, elles avaient été plombées par les mauvaises nouvelles et les mises en garde, entre un membre de la Bundesbank qui a évoqué un risque "fatal" pour elles si le gouvernement ne respectait pas les préconisations de l'UE, et des chiffres de la Banque de Grèce montrant que les retraits bancaires étaient passés de 3 milliards d'euros en décembre à 11 en janvier.

La Bourse d'Athènes, après une chute de 9% la veille, gagnait 2,89% vers 12h15 GMT, et les quatre grandes banques (Alpha, Banque nationale de Grèce, Banque du Pirée et Eurobank) reprenaient entre 5,02% et 16,97% après avoir cédé jusqu'à 30% la veille.

M. Dragasakis s'était voulu rassurant mercredi, évoquant l'objectif de "renforcer les banques, d'améliorer leur position et plus généralement de développer notre économie".

Mais le taux de l'obligation grecque à 10 ans était à plus de 11% jeudi après-midi, un signe très net de défiance des marchés.

Après les visites de M. Schulz et Djisselbloem à Athènes, c'est M. Varoufakis qui ira la semaine prochaine à Rome et Paris. "Tsipras préfère apparemment les pays où il espère du soutien", ironisait Christian Schulz de la banque Berenberg.

 

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