La primaire socialiste (du PS) vue par Mélechon. On attend les avis de Le jeune à Ehrel en passant par Bihan!
Une vaste mascarade, et je suis un peu triste que quelques amis se soient déplacés "Ce petit Hamon, il est pas mal", et certains ajoutent; "c'est un breton!".
On oublie que malgré son patronyme qui rappelle notre Marcel Hamon et pour les plus vieux Augustin Hamon... le Hamon en question est issu des jeunesses rocardiennes comme Valls, avec son revenu universel bien libéral compatible c'est la deuxième gauche qui finit à droite. On attend avec impatience le point de vue des Le Jeune et autre Bihan. Pour Ehrel la soupe est déjà choisie c'est Macron (espérons qu'il va s'ensabler!)! On attend avec impatience les ralliements...la soupe, la soupe c'est le mot d'ordre des socialistes comme Ehrel, elle n'est pas la seule!
Dans les prochaines heures de nouvelles analyses ici, les résultats du Trégor et notre analyse.
Vu par Mélenchon!
Après un mois sous perfusion médiatique, après une après midi de martèlement incessant sur les chaînes d’information en continu, la mobilisation pour les primaires du PS est un flop. Ils diront ce qu’ils voudront : il n’y a eu qu’à peine plus d’un électeur sur deux de la primaire de 2011 pour aller amnistier le PS de son quinquennat désastreux. Plus de quarante trois millions d’électeurs n’en ont eu cure ! Et cinq sur six pour refuser de voter pour le représentant le plus éminent de l’exécutif.
On s’amusera de la précision de la prescience du résultat qu’aura montré Christophe Borgel et les autres grands organisateurs de vote de congrès PS qui l’assistaient. Personne ne savait, les sondeurs relativisaient. Mais seul Christophe Borgel savait, à la centaine de milliers près, trois jours avant, combien il y aurait de votants. Et sa prophétie s’est exactement vérifiée. Parce qu’il est « proche du terrain et des vrais gens ». Un grand classique. Bien sûr, pendant la nuit, les vaincus étant résignés et rentrés à la maison, les scores se seront resserrés. Mais cette fois-ci c’est moi qui l’ai annoncé à mes proches la veille. Je connais les miracles au PS.
Cette soirée électorale fut d’ailleurs du grand art d’intox. Commencée à un million avant d’exploser a « près de deux millions » avant de devenir « deux millions », un rétropédalage fonctionna en douceur. À minuit on était revenu a « 1,3 million et sans doute davantage d’un million et demi » ! En tous cas, rien ne pourra effacer la réalité : le déclin du PS est irréversible. Et la désertion du premier cercle des électeurs est annonciatrice de celui du grand nombre le jour du vote. D’ici quelques jours, l’hémorragie vers Macron va s’amplifier. D’autres viendront vers nous. Ce n’est pas du débauchage, c’est de la clarification. Et cette clarification est le propulseur le plus puissant pour arriver au deuxième tour.