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Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

ÉLU UMP À MEYLAN( Isère, banlieue riche de Grenoble)

En 2008, Maxence Alloto se fait élire conseiller municipal de Meylan sur la liste de Marie-Christine Tardy (UMP). 26ème de liste

2012 : DE LA DROITE AU "CENTRE-GAUCHE"

Fin 2012, à deux ans des élections municipales à Meylan, c'est le moment de bouger pour le jeune pressé. Il décide de quitter la majorité et de passer de la droite au "centre-gauche", expliquant au Dauphiné (04/10/2012) qu'il veut désormais "aller au-delà du clivage gauche-droite". Il déclare sa flamme à... Geneviève Fioraso, alors Ministre et élue Députée PS de la circonscription : "c’est un peu grâce à elle que mon engagement a glissé vers le centre gauche". Comprendre : il se met dans son giron en espérant lui succéder. Le DL relève que "Maxence Alloto caresse un rêve, celui « de devenir, un jour, député européen ».

En 2012, il nomme donc le nouveau groupe d'élus qu'il forme au conseil municipal de Meylan "Société civile et Parti radical de gauche"... Mais il l'abandonne vite : rapidement, il passe de Meylan à Grenoble et se retrouve sur la liste de Jérôme Safar, candidat PS, 1er adjoint du Maire sortant Michel Destot, comme caution du Parti Radical de Gauche (le petit parti qu'il a rejoint pour donner corps à son nouvel engagement de "centre-gauche"...)

ET DU PRG AU PARTI SOCIALISTE

Malheureusement pour lui, il figure alors très loin des places éligibles. Alloto n'est donc pas élu en 2014 mais qu'importe : l'ambitieux invertébré poursuit son parcours. Il devient attaché parlementaire du Député-Maire Michel Destot... et dans la foulée quitte le "centre-gauche" pour la gauche : il passe du PRG au Parti Socialiste. En 2015, il est ainsi élu secrétaire de la section du PS Grenoble-Malherbe. Il remercie ceux qui l'ont élu en ces termes : "le renouveau de notre section accompagnera plus largement le renouveau du parti socialiste à Grenoble, et ainsi permettra à notre mouvement de reconquérir notre belle ville de Grenoble".

En 2018, Alloto devient ensuite co-secrétaire de la section PS Grenoble. À l'approche des municipales de 2020, il se fait d'abord le chantre de l'indépendance du parti socialiste vis-à-vis des Verts/LFI de la municipalité sortante. En 2019, il prend ainsi la parole suite à une réunion du PS pour expliquer qu'"on ne peut pas s’allier au premier tour avec Éric Piolle". Notons que celui qui vient de la droite, le même qui revendiquait le dépassement du clivage droite-gauche, redouble alors d'efforts pour fustiger Olivier Noblecourt, socialiste qu'il juge trop proche de la Macronie. 

AVANT DE BRADER LE PS CONTRE UNE PLACE avec les VERTS

Comme d'habitude avec lui, la posture ne va pas durer longtemps. Le refus de l'alliance de premier tour avec les Verts/LFI ne fait pas long feu : avec Marie-Jo Salat et Anouche Agobian, deux autres PS, il se rallie à Eric Piolle en novembre 2019. "Il nous a donné des gages" justifie Alloto. Comprendre : il nous garantit des postes... et évidemment les indemnités qui vont avec. "J'ai appelé à un rassemblement avec Éric Piolle depuis longtemps"

L'idylle d'Alloto et Piolle durera de 2020 à 2023. Il hérite du poste d'adjoint en charge du commerce. Il n'y a pas grand chose à retenir de son bilan : la lente agonie des commerçants grenoblois s'est poursuivie, et il aura fait preuve de la même incompétence que ses nouveaux amis rouge/verts. Sa seule grande idée : une proposition de municipalisation des locaux commerciaux vides du Cours Berriat... Le social-démocrate aura vite été converti à la cause de ses collègues collectivistes. Que de chemin parcouru depuis la droite UMP.

Début 2023, pour avoir osé toussoter au moment du vote de l'augmentation astronomique des impôts (tout en votant tout de même cette hausse...), Alloto est exclu de la majorité municipale avec 6 autres élus. Le nouveau club des 7 ne tiendra pas longtemps : début 2024, Alloto  rompt avec les 4 autres pour former son propre groupe d'élus. Une scission dans la scission

 

SONDAGES FAVORABLES : DIRECTION "PLACE PUBLIQUE"

Le petit politicard a simplement lu les sondages, vu une certaine dynamique pour le candidat PS-Place Publique Raphaël Glucksmann, et a sauté l'occasion. Alors qu'il avait demandé sa réintégration au PS (dont il avait été exclu en rejoignant Piolle), le voilà qui rejoint le parti du candidat aux européennes. Il nomme par la même occasion son groupe d'élus "Place Publique Social Démocrate", au cas où ce ne serait pas assez clair qu'il revendique le score de Glucksmann). 

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